Connect with us

Société

Insécurité à Kinshasa : La population vit dans une psychose

Published

on

 

La multiplication de cas d’enlèvements des personnes, à Kinshasa depuis un certain temps, vient d’entrainer une psychose dans le chef des kinois, qui vivent actuellement dans une inquiétude totale.

C’est le constat fait par la rédaction de CONGOPROFOND. NET, après avoir interrogé, le week-end dernier, plusieurs kinois, car cette situation d’insécurité a défrayé et continue à défrayer la chronique.

En effet, Marcel Muamba, employé de magasin d’indo-pakistanais et habitant la commune de Masina, nous a déclaré ceci :  » L’un de mes cousins a été enlevé par des hommes armés à bord d’un taxi et gardé au secret pendant trois jours, puis relâché par ses bourreaux, après avoir obtenu de la famille, une rançon de 500$ par Mobile money « .

Et d’ajouter :  » Dans mon quartier aussi, nous comptons trois cas d’enlèvements dont un retrouvé mort. Cela nous fait très peur et l’on se demande à qui le prochain tour ? « .

Signalons que ces enlèvements s’opèrent grâce à des taxis jaunes, communément appelés  » Ketchs « . La population qui s’en servait pour se déplacer, exprime des inquiétudes auprès des autorités, à qui elle demande de prendre des mesures draconiennes pour mettre fin à ce phénomène.

Notons que la police avait mis la main sur un groupe de ces bandits, une trentaine au total, qui avaient été jugés et condamnés, la semaine passée.

Néanmoins, la population juge inefficace, le travail de la police et vit dans la panique, car abandonnée à son triste sort. Elle trouve paradoxal qu’au moment où les auteurs de kidnappings sont arrêtés, les cas ne font qu’augmenter au jour le jour.

Aussi, se demande-t-elle, à quand la fin de toutes ces pratiques criminelles et inhumaines ?

En conséquence, un climat de méfiance s’est installé dans la capitale, car il est difficile d’identifier ces taxis qui servent d’opération.

Le suspens est observé de partout, partant du chauffeur jusqu’au client, tout le monde devient suspect et cela devient aussi un calvaire pour les chauffeurs-taxi qui peinent pour avoir des clients. Leur gagne-pain est donc menacé.

Bref, les autorités compétentes, notamment les Ministres national et provincial de l’intérieur, doivent mettre le bouché double pour juguler ce phénomène.

Miradie ODIA ( Stagiaire )/ CONGOPROFOND. NET.

Spread the love

À la Une

Kinshasa : Le braqueur « Congo » balance tout et accuse des officiers supérieurs

Published

on

Pris en flagrant délit lors d’une tentative de braquage ratée à Mont-Ngafula, le tristement célèbre braqueur « Congo » fait des révélations explosives depuis son lit de douleur. Il met en cause plusieurs hauts gradés de l’armée et de la police, accusés d’être les cerveaux de ses opérations criminelles.

 

Il est allongé au sol, blessé, le souffle court. La vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre « Congo », l’un des braqueurs les plus redoutés de Kinshasa, confessant avec une étonnante lucidité les dessous de ses crimes. Ce bandit multirécidiviste, arrêté pour la troisième fois, parle sans filtre : noms, opérations, complicités internes… tout y passe.

Selon ses dires, plusieurs attaques à main armée survenues à Lemba, en avril et juin 2025, ont été organisées par un certain Colonel Ramazani, présenté comme le cerveau de l’opération. Il cite également un commandant Imoti, chef d’escorte, comme celui qui aurait facilité son évasion de l’auditorat militaire le mois précédent, en échange de 1 200 dollars américains envoyés via Mobile Money. « Mon complice Panzu avait pris une arme à un militaire, et moi, je suis allé chercher une moto pour le transporter », confesse-t-il, visiblement affaibli.

« Congo » affirme que lors du braquage d’un shop au terminus de Lemba, ils étaient sept membres du gang, dont lui-même, John, Éric, Samson, Danny, Jonathan, etc. Certains seraient des conducteurs de taxi-motos. Cette même équipe serait responsable du braquage d’une chambre froide à Lemba, d’un autre forfait à Salongo, à la terrasse du boxeur Martin Bakole, etc.

A Lemba, indique-t-il, c’est son complice Panzu qui avait abattu un policier voulant intervenir.

Balançant ses deux autres complices, Éric et Samson, Congo précise qu’ils sont en l’instant en fuite à Mbuji-Mayi, alors qu’un autre est à Boma. « A UPN, c’est une équipe dirigée par Muluba qui est auteur du braquage spectulaire qui y a eu lieu… »,a-t-il déclaré.

Fin de cavale à Mont-Ngafula

Le jeudi 12 juin 2025, le gang a tenté un nouveau coup à Mont-Ngafula, précisément dans le quartier Masangambila, sur l’avenue Tshakwiva. Mais cette fois-ci, leur cavale s’est heurtée à la réactivité des unités de la Police nationale congolaise.

C’est après une course-poursuite engagée sur la route By-pass, à la hauteur de l’arrêt « Bel Air », que la voiture des braqueurs, en mauvais état, est tombée en panne. Une aubaine pour les forces de l’ordre qui ont rapidement maîtrisé la situation. Grièvement blessé par balle, le chef du gang « Congo » a été capturé sur-le-champ.

Les habitants du quartier ont salué la rapidité et l’efficacité des policiers, alors que l’enquête a été confiée aux autorités compétentes.

Des complicités au sommet ?

Les accusations de « Congo » jettent une lumière crue sur l’ampleur des complicités au sein même de l’appareil sécuritaire. Si ses dires sont confirmés, il s’agirait d’un véritable réseau mafieux mêlant criminels de terrain et officiers en uniforme.

La Police nationale appelle à la vigilance et à la collaboration de la population pour faire tomber ces réseaux tentaculaires et rétablir la sécurité dans la capitale congolaise.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love
Continue Reading