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Insécurité à Beni : le CLC tire à boulet rouge sur la RTNC

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Dans un communiqué rendu public ce vendredi 16 août, le Comité Laïc de Coordination ( CLC) exige que la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) informe l’opinion « en temps réel » sur le drame de Beni et d’organiser des émissions spécialisées de sensibilisation contre les conflits armés.  » Elle doit s’acquitterde son devoir professionel ! », ont martelé les animateurs de cette structure d’obédience catholique.

Faisant noter les efforts consentis par l’Etat congolais dans la lutte contre l’insécurité dans la partie Est du pays, les intellectuels catholiques regrettent tout de même que des groupes armés continuent à sévir dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.

“N’ayons pas honte de l’affirmer : Beni est devenu la capitale mondiale des exécutions sommaires et criminelles au vu et au su de toute la communauté nationale et internationale ”, a révélé le CLC.

Pour rappel, c’est depuis plusieurs années que l’insécurité grandissante règne au Nord-Kivu sur fond d’assassinat, enlèvement, pillage, etc. entretenus par diverses milices.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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