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Incursion des Bakata-Katanga: Kyungu accuse ceux qui ont fait 20 ans au pouvoir !

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Antoine Gabriel KYUNGU dit « Baba wa Katanga » a tenu un point de presse dans la matinée de ce mardi 16 février 2021 dans sa résidence, au cours duquel il a rendu hommage au chef de l’État pour son énième choix porté sur un fils du Katanga à la primature du pays. Il a en même temps adressé ses vives félicitations à l’heureux promu, Jean-Michel Sama Lukonde.

« L’Unafec avec tous les Katangais normaux saluent le geste du chef de l’État pour le Katanga, et lui rendent un vibrant hommage, parce qu’il a démontré aux uns et aux autres que, pour lui, la tribu, ça ne lui dit rien, et qu’il est le père de tous les Congolais. Il a nommé un Congolais du Katanga, un signe d’un honneur à ma personne », a-t-il dit.

S’agissant des attaques perpétrées contre les deux sites militaires, soit celui de Kimbeimbe sur la route Likasi et de Kibati au quartier industriel, le dimanche 14 février 2021, par les présumés miliciens Kata-Katanga, Gabriel Kyungu, président du bureau d’âge de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga et président du conseil d’administration de la SNCC, condamne avec véhémence la politique des notables katangais qui sacrifient les jeunes pour leurs intérêts égoïstes.  » Laissez-moi profiter de cette occasion, chers amis de la presse, pour souligner certaines envolées lyriques de nos frères dit katangais. Il n’y a pas longtemps que dimanche dernier nous avons déploré des morts; il  y a eu crise, on a envoyé les enfants à l’abattoir dimanche. Des jeunes malheureux qui ne savent même pas pourquoi ils se font trouer la peau », s’est-il indigné.

A lui de marteler: « Pourquoi cette politique d’autruche ? Le bon Dieu a donné au Katanga 20 ans de pouvoir à la tête du pays; vous qui vous réclamez être des vrais Katangais, qu’avez-vous fait pour le Katanga ? Aujourd’hui, certains détracteurs aigris katangais se soulèvent avec une seule chanson : les Kasaïens veulent dominer les Katangais, c’est pour cela on veut couper le Katanga ! Les responsables de ces aventures, sont ceux qui viennent de quitter au pouvoir, ceux que nous avons déboulonné, parce qu’ils ne savent pas quoi faire pour récupérer le pouvoir ; pourquoi on n’a pas cette aptitude là d’appréhender la vraie portée politique d’une démarche de quelqu’un ? Pendant qu’on criait ici dimanche : Kata-Katanga, lundi on nomme un Katangais à la primature. Le chef de l’État m’a honoré en nommant Sama Lukonde comme premier ministre, parce que je suis objet de beaucoup d’insultes vu que je le soutiens. Plusieurs fois le président m’a dit: « Baba, ces gens là ils se trompent. Moi je ne suis, et ne serai pas là pour ma tribu, mais plutôt pour tous les Congolais », a expliqué le Baba du Katanga.

Gabriel Kyungu s’insurge contre ceux, qu’il qualifie des Katangais anormaux : « Vous êtes là, ne faisant que chanter en longueur de journée, les chansons des oiseaux de mauvaise augure contre le chef de l’État. Notre frère, notre pépé qui était premier ministre, il est Kasaïen de quel coin du pays? N’était-il pas Katangais ? Chers frères katangais, cessez avec cette politique de la rue », a-t-il chuté.

Pour rappel, quelques présumés miliciens kata-katanga ont fait incursion au camp présidentiel Kimbeimbe et au site militaire de Kibati, dans les premières heures de la matinée du dimanche 14 février 2021, créant une psychose sans pareil sur toute la ville, à causes des plusieurs crépitements des balles, qui ont fait une dizaine de morts du côté assaillants, loyalistes et population.

Gédéon ELONGA Béni/CONGOPROFOND.NET

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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