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Incohérences et comportements étranges des autorités politiques de la RD Congo : une menace pour notre pays !( Tribune de Teddy Mfitu, polymathe, chercheur et écrivain)

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Chers compatriotes,

Il est temps de soulever les incohérences et les comportements étranges qui caractérisent les autorités politiques de la RD Congo face à la menace existentielle qui pèse sur notre pays. Depuis octobre 1996, des pays envahisseurs (Rwanda, Ouganda, Burundi) travaillent ouvertement à la balkanisation de la République démocratique du Congo aidés pour cela par la Monusco et plus récemment l’EAC, fragilisant ainsi notre intégrité territoriale et notre souveraineté. Malheureusement, nos dirigeants semblent incapables de se mettre d’accord sur une position commune pour faire face à cette menace.

Un exemple frappant de cette incohérence est la découverte tardive par le président Félix Tshisekedi Tshilombo de l’existence du grand Bandundu, juste avant le lancement officiel de la campagne électorale. Province qu’il n’a jamais visité en 5 ans de mandat à la tête de nos institutions. Cette lacune souligne le manque de coordination et de planification de nos autorités établies, qui devraient pourtant être au fait des réalités de notre pays dans son ensemble depuis longtemps en communiant physiquement avec chaque territoire national.

De plus, il est déconcertant de constater que Martin Fayulu n’essaie pas de composer avec les autres leaders de l’opposition pour présenter un candidat commun lors des élections à un seul tour qui se profile. Cette opportunité aurait pu donner une chance supplémentaire de l’emporter face au candidat sortant. Cette division de l’opposition affaiblit nos chances de voir une alternative crédible, un changement démocratique et un renouveau politique.

Il est également préoccupant de constater que d’autres poids lourds de l’opposition, tels que Moïse Katumbi, Matata Ponyo, Adolphe Muzito et Dénis Mukwege, ne parviennent pas à s’asseoir autour d’une table pour discuter d’une alternative au pouvoir actuel. Le manque de cohésion et de coordination entre ces leaders fragilise davantage notre démocratie et notre capacité à offrir une alternative crédible pour l’avenir de notre pays.

De plus, les institutions d’appui à la démocratie, le CSAC, la société civile et les confessions religieuses devraient prendre position et exiger que la campagne électorale se concentre sur les enjeux fondamentaux plutôt que sur des sujets susceptibles de mettre le feu à la république. Leur silence abasourdissant face à ces dérives est préoccupant et nuit à la crédibilité de notre système démocratique.

En tant que peuple congolais, il est essentiel que nous envisagions l’avenir avec une vision à long terme. Cependant, sans un consensus national sur des questions cruciales telles que la sécurité, la défense, le renseignement, l’instruction publique, le type de formation à offrir à notre jeunesse, le rayonnement de nos culture et spiritualité, nous nous exposons à des risques majeurs. Les 50 prochaines années seront déterminantes pour notre pays, et il est impératif que nous parvenions à un consensus national solide pour garantir notre stabilité et notre prospérité.

Il est temps de demander des comptes à nos dirigeants, de les exhorter à mettre de côté leurs intérêts personnels et à travailler ensemble pour l’intérêt supérieur de la nation. Nous devons exiger une coordination politique efficace, une vision commune et une action concertée pour faire face à la menace de balkanisation et pour assurer un avenir sûr et prospère pour les générations futures.

Ensemble, en tant que peuple congolais, nous pouvons surmonter ces défis et construire un avenir meilleur pour notre pays. Il est temps de prendre conscience de notre pouvoir collectif et de nous engager activement dans le processus de changement.

Le temps est venu de créer un consensus national fort, basé sur la sécurité, la défense, l’instruction, la culture et la démocratie. Seulement ainsi pourrons-nous garantir un avenir prometteur pour la République démocratique du Congo.

Le moment est venu de nous unir et de construire un avenir meilleur pour notre pays bien-aimé.

Ensemble, nous pouvons y arriver !

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain


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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

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En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.

Le rôle de la RTNC en période électorale

La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.

Le silence du CSAC

La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.

Implications sur l’impartialité des institutions

Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.

Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain


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