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INA : Le DG Damien Pwono inhumé à Pittsburgh, des hommages vibrants rendus à Kinshasa

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Plusieurs personnalités congolaises et étrangères ont rehaussé de leur présence, ce samedi 18 mars au Musée de Kinshasa, la cérémonie officielle d’hommage au Dr Damien Pwono Mandondo, directeur général de l’Institut National des Arts, décédé le mardi 7 mars 2023 à Pittsburgh, dans l’État de Pennsylvanie, aux États-Unis.

Pur produit de l’INA d’où il est un ancien de sa pépinière( INAS), Damien Pwono y a achevé ses études secondaires avant de poursuivre son riche cursus académique qui a commencé par l’Unaza (Université nationale du Zaïre) laquelle deviendra par la suite Conservatoire de la musique pour, enfin, devenir INA.

Notons que la cérémonie des hommages a débuté avec une procession dans l’enceinte du site. Le comité de gestion, professeurs, autorités décanales, personnel scientifique et administratif ont fait une entrée solennelle au pas d’une animation musicale orchestrée par l’INA.

Plusieurs témoignages à travers le monde, dont celui du directeur général honoraire de l’INA, en l’occurrence le Pr Yola Lye Mudaba, du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire, des amis, des membres de sa famille, du personnel de l’INA et de la coordination des étudiants de cet institut, ont été présentés par des personnes qui ont côtoyé le DG Damien Pwono.

Il faut noter que l’assistance a assisté aux obsèques organisées aux États-Unis par visioconférence.

Rappelons que la famille de l’illustre disparu vivant aux États-Unis, de son côté, avait commencé son programme funéraire depuis le vendredi 17 mars à Pittsburgh.

Directeur de l’Initiative mondiale sur la culture et la société de l’Aspen Institute, Damien Pwono est titulaire d’un doctorat en ethnomusicologie de l’Université de Pittsburgh et a travaillé sur les arts, la culture, la diplomatie culturelle et les questions de développement socio-économique à l’échelle mondiale pendant de nombreuses années.

Entrepreneur culturel de renom ayant vécu et travaillé dans plusieurs pays, Dr. Pwono a contribué de manière significative au développement des marchés culturels en Afrique, dans le monde arabe, en Europe, dans les Caraïbes, en Amérique latine et en Amérique du Nord.

Son expérience professionnelle comprend plus d’une décennie dans la philanthropie, en tant que conseiller principal de programme pour les arts et les sciences humaines à la Fondation Rockefeller à New York et à Nairobi, et responsable de programme pour les médias, les arts et la culture à la Fondation Ford à New York. Avant de rejoindre l’Institut Aspen, le Dr. Pwono a été secrétaire général du Conseil international de la musique à l’UNESCO à Paris et professeur de recherche à l’Université de Pittsburgh.

Sandra Kagaba Adabay/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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