K-WA Advertising

Connect with us

À la Une

Immeuble SCTP : Un bien public bradé par des particuliers

Published

on

Le dossier des biens mal acquis reste l’épée de Damoclès suspendu sur tous les régimes se succédant en RDC. Des biens et immeubles publics bradés en RDC, on en compte des milliers.

La vente de l’immeuble UAC par le ministre de l’habitat Kokonyangi illustre cet état de chose.

Dans ce lot, nous pouvons notamment citer l’immeuble INGETRAC appelé aussi immeuble Ex ONATRA situé au croisement des 3 avenues: du livre ( Ex Mfumu Lutunu), TSF et Colonel Ebeya dans la commune de la Gombe, non de loin de l’IFASIC.

Origine

Ledit immeuble appartenait à l’origine à la société INGETRAC SA.
Une société de construction suisse qui a travaillé dans la construction des aéroports de Luano à Lubumbashi, de Bangoka à Kisangani, la clinique universitaire et le bâtiment administratif du SCTP, ex ONATRA.
L’immeuble abritait les travailleurs de la société INGETRAC.

De INGETRAC à l’ONATRA

N’ayant pas respecté son contrat lors de la construction du siège social de l’ONATRA, INGETRAC céda 14 appartements, soit les 3e et 4e niveaux à la SCTP en compensation pour non respect de contrat.

Après le retour des expatriés, l’État congolais confia la gestion à l’UMOAF.
Plus tard, c’est la SONAS qui hérita de la gestion du dit immeuble.

Curieusement Nzinga Botao, deviendra le gestionnaire et mandataire de l’immeuble sauf pour la partie SCTP.

Attaqué en justice par l’OBMA pour son statut de gestionnaire, Nzinga Botao pris fuite en Europe et céda la gestion à son frère Freddy Botao. Qui n’est ni lié de près ou de loin avec INGETRAC ou la SCTP.

En 1997 et l’avènement de l’AFDL, la gestion fut confiée à l’OBMA, Office des biens mal acquis.

Il faut rappeler qu’en son temps, INGETRAC avait obtenu un prêt à la Banque Centrale du Congo. Quelques temps, les appartements ont été vendus par le ministère des Affaires foncières à des tiers.Une locataire dénommée Kalanga Annie de l’appartement 32 par un miracle olfactif de la nature devient mandataire et gestionnaire de l’immeuble en 2006.

Depuis lors, elle a augmenté le loyer de 150 à 500$.

Mais comment expliquer que la même dame qui n’a jamais été en Suisse ni agent d’INGETRAC puisse devenir mandataire et gestionnaire de cet immeuble ?
Comment peut on passer de locataire à gestionnaire d’un immeuble ?
Voilà les faits auxquels le nouveau régime est appelé à gérer puisque depuis 1960, le pays ne semble pas avoir été géré. Seuls le clientélisme et le népotisme ont fait loi.

Félix Tshisekedi a encore du pain sur la planche.

TMB/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

Published

on

L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte