Actualité
IBM développe la capacité de Watson à comprendre le langage des affaires
Ces nouvelles capacités, intégrées à IBM Watson, permettent aux entreprises de commencer à exploiter et analyser les aspects les plus difficiles du langage humain.
IBM (NYSE : IBM), leader de l’intelligence artificielle pour entreprises, annonce plusieurs nouvelles fonctionnalités au sein d’IBM Watson conçues pour aider les organisations à identifier, comprendre et analyser certains des aspects les plus difficiles de la langue anglaise, pour une meilleure compréhension du langage.
Cela représente la première commercialisation des nouvelles technologies du Traitement Automatique du Langage Naturel (TALN) de Project Debater d’IBM Research, le seul système d’IA capable de débattre avec des humains sur des sujets complexes. Parmi celles-ci, une nouvelle fonction d’analyse des sentiments a été définie pour identifier et analyser les différents discours et expressions familières. Par exemple, des expressions telles que « à peine utile » ou « hot under the collar » ont posé quelques défis au système d’IA car elles sont difficiles à repérer par les algorithmes. Ainsi, grâce à l’analyse avancée des sentiments, les entreprises peuvent désormais commencer à analyser ces données linguistiques avec les API Watson. Cette nouvelle technologie permettra une meilleure compréhension des documents commerciaux tels que les PDF et les contrats, afin de les ajouter à ses modèles d’IA.
« Le langage est un outil informatif tout comme il permet d’exprimer une pensée ou une opinion » déclare Rob Thomas, directeur général d’IBM Data and AI. « C’est pourquoi nous intégrons la technologie de Project Debater dans Watson – pour permettre aux entreprises d’identifier, d’analyser et de comprendre davantage le langage humain, grâce au TALN, ce qui transformera la façon dont elles utilisent leur capital intellectuel, aujourd’hui codifié au sein des données ».
Aujourd’hui IBM annonce l’intégration des technologies de Project Debater à Watson, en mettant l’accent sur l’amélioration de la capacité des clients à exploiter le langage naturel :
Analyse – Analyse avancée du sentiment. IBM a amélioré l’analyse des sentiments afin de pouvoir mieux identifier et comprendre les combinaisons de mots compliqués comme les idiomes (phrases et expressions) et les soi-disant « changeurs de sentiments », c’est-à-dire des combinaisons de mots qui, ensemble, prennent un nouveau sens, comme « à peine utile ». Cette technologie sera intégrée dans le logiciel Watson Natural Language Understanding ce mois-ci. De plus, IBM annonce une nouvelle technologie de classification qui permettra à ses clients de créer des modèles d’IA pouvant plus facilement classer les clauses qui figurent dans les documents commerciaux. Basée sur la technologie de classification de Project Debater, cette nouvelle fonctionnalité peut apprendre à effectuer de nouvelles classifications bien plus rapidement, et ce, à partir de quelques centaines d’échantillons seulement. Elle sera ajoutée à Watson Discovery plus tard dans l’année.
Brèves – Récapitulation. Cette technologie tire des données textuelles de diverses sources pour fournir aux utilisateurs un résumé de ce qui est dit et écrit sur un sujet particulier. Une première version de « générateur de résumé »a été utilisée cette année au GRAMMYS pour analyser plus de 18 millions d’articles, de blogs et de bios afin de partager des informations sur des centaines d’artistes et de célébrités du GRAMMY. Les données ont ensuite été intégrées en direct au flux du tapis rouge, aux vidéos et photos à la demande sur www.grammy.com pour donner aux fans plus d’informations sur les principaux sujets de la soirée. Elles seront ajoutées à IBM Watson Natural Language Understanding plus tard dans l’année.
Regroupement – Regroupement avancé de sujets. S’appuyant sur les connaissances acquises dans le cadre du projet Debater, de nouvelles techniques de regroupement de sujets permettront aux utilisateurs de « regrouper » les données entrantes afin de créer des « sujets » d’informations connexes qui pourront ensuite être analysés. Cette technique, qui sera intégrée à Watson Discovery dans le courant de l’année, permettra également aux experts en la matière de personnaliser et d’affiner les sujets afin de refléter le langage utilisé par les entreprises ou des industries spécifiques – comme l’assurance, la santé et l’industrie.
IBM est depuis longtemps le leader du TALN et développe des technologies qui permettent aux systèmes informatiques d’apprendre, d’analyser et de comprendre le langage humain – y compris les sentiments, les dialectes, les intonations et bien plus encore – avec une précision et une rapidité qui ne cessent de croître. IBM commercialise sa technologie de TALN – provenant d’IBM Research – par le biais de fonctionnalités Watson, tels que Watson Discovery pour la recherche en entreprise, Watson Assistant pour les agents virtuels, ou encore Watson Natural Language Understanding pour l’analyse de sentiments avancés.
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Politique
RDC : Le député Isaac Tshiswaka interpelle le vice-premier ministre de l’Intérieur sur l’interdiction des motions de censure
L’acte d’engagement signé entre le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, les gouverneurs et les responsables des assemblées provinciales continue de susciter des vives réactions.
Cette démarche, qui vise à interdire aux députés provinciaux d’exercer leur droit de contrôle à travers les motions de censure et de défiance, attire l’attention du député national Isaac Tshiswaka Tshilombo.
Ce jeudi 6 novembre 2025, l’élu de Sakania a déposé une question écrite adressée au vice-premier ministre, exigeant des explications sur le fondement juridique de cette initiative qu’il juge contraire à la Constitution.
Pour Isaac Tshiswaka, cet acte prive les assemblées provinciales de leur droit fondamental de contrôler les gouvernements provinciaux — un principe essentiel pour la transparence et la redevabilité.
Sa question écrite, motivée par la défense de la démocratie, comporte plusieurs préoccupations, notamment :
- le fondement constitutionnel de cet acte d’engagement ;
- la place de la sanction politique en cas d’interdiction des motions ;
- le rôle réel des assemblées provinciales sans pouvoir de contrôle ;
- le risque de compromettre l’État de droit et la démocratie ;
- la définition même de la stabilité institutionnelle prônée.
La balle est désormais dans le camp de l’Assemblée nationale, appelée à examiner cette question sensible.
Joseph Malaba
