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Hygiène des mains : la « Fondation Likabo » rééduque les élèves de l’Institut Bobokoli
En marge de la » la Journée Mondiale du Lavage des Mains « (JMLM), la « Fondation Likabo » a sensibilisé, ce mardi 15 octobre 2019, les élèves de l’Institut Bobokoli, situé à Binza/Delvaux) à se laver les mains avec du savon afin de prévenir certaines maladies.
A cette occasion, le docteur Antony Keta a démontré à son assistance sur la meilleure manière de se sécuriser contre les maladies des mains sales provoquant la diarrhée, les amibes, etc. De manière concrète, il a montré aux élèves comment se laver les mains proprement.
Ayant adhéré à cette campagne de lavage de mains, les élèves de cette école se sont engagés à partager à leur entourage cette bonne pratique.
Créée en juin 2018 à l’initiative de Madame Mimick Liyota, la Fondation Likabo œuvre dans le secteur de la Santé publique et milite précisément pour la prévention des maladies de voies respiratoires et les maladies de mains sales. » Cette journée de lavage de mains constitue une occasion pour nous d’intensifier notre sensibilisation. Nous rappelons, à la suite de l’OMS, que chaque année 1,8 million de personnes, dont 90% d’enfants de moins de 5 ans, vivant pour la plupart dans les pays en développement, meurent de maladies diarrhéiques ( y compris du choléra); 88% des maladies diarrhéiques sont imputables à la mauvaise qualité de l’eau, à un assainissement insuffisant et à une hygiène défectueuse. Tout ceci peut être évité grâce à une bonne sensibilisation de ces populations « , a déclaré la coordonnatrice de cette structure.
Interrogée sur le choix porté à l’école Bobokoli, Mimick Liyota a clairement fait savoir qu’en sensibilisant près de 4 milles élèves de cette institution, la Fondation Likabo sauve ainsi près de 4 milles vies humaines et les prévient des maladies diarrhéiques. » Et pour que cette pratique se transforme en une habitude, nous avons contribué au projet de construction de robinet pour cette école… », a-t-elle ajouté.
Notons que cette session a connu la participation de l’épouse de l’ambassadeur de l’Italie en RDC et de la directrice de cabinet de la ministre provinciale de la Santé.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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