Connect with us

Société

Hilton annonce l’ouverture de deux nouveaux hôtels à Douala

Published

on

Hilton annonce aujourd’hui l’expansion de son portefeuille au Cameroun à la suite de la signature d’accords pour développer deux nouveaux projets : Hilton Douala et Hilton Garden Inn Douala Akwa – en partenariat avec des investisseurs locaux. Andrew McLachlan, Directeur Général, chargé du développement de l’Afrique sub-saharienne chez Hilton a déclaré : « L’expansion de notre portefeuille à Douala marque notre engagement envers le Cameroun et plus largement l’Afrique centrale. La région, qui a connu des niveaux accrus d’investissement dans les affaires et le tourisme au cours des dernières années, offre une opportunité intéressante pour Hilton, qui a une longue expérience de l’hospitalité exceptionnelle au Cameroun. Nous sommes ravis d’apporter Hilton et Hilton Garden Inn à Douala avec ces deux nouveaux projets hôteliers incroyables.

« Hilton Douala Stratégiquement situé dans le quartier de Bonanjo, le principal quartier commercial de Douala, et à environ 5,5 kilomètres de l’aéroport international de Douala (DLA), Hilton Douala offrira un hébergement haut de gamme aux voyageurs d’affaires et de loisirs. L’hôtel, dont l’ouverture est prévue en 2026, comprendra 210 chambres et suites, ainsi que des restaurants de spécialités, un bar spectaculaire sur le toit et un salon exécutif. Les clients pourront profiter d’une piscine extérieure au dernier étage, d’un club de remise en forme et d’un spa à service complet. Pour les conférences et les événements, l’hôtel disposera de plus de 1 500 mètres carrés d’espace événementiel, dont une salle de bal, une salle de réception, deux salles de réunion et deux salles de conseil. L’hôtel fait partie d’un ensemble plus vaste à usage mixte qui comprend le Hilton Douala dans une tour, une tour de bureaux commerciaux, toutes deux reliées par des magasins de détail et une zone de divertissement au rez-de-chaussée de l’ensemble à usage mixte. Hilton Garden Inn Douala Akwa L’hôtel Hilton Garden Inn Douala Akwa proposera un hébergement de catégorie moyenne, avec 111 chambres, une piscine et un bar sur le toit, un salon, un centre de remise en forme et six salles de réunion. L’hôtel, dont l’ouverture est prévue en 2024, sera construit à Akwa, l’un des principaux quartiers d’affaires de Douala. Avec l’ajout de ces deux derniers hôtels à son pipeline de développement, Hilton va doubler la taille de son portefeuille au Cameroun, devenant ainsi le plus grand opérateur hôtelier international du pays et s’appuyant sur l’héritage de l’hospitalité Hilton fournie par Hilton Yaoundé depuis plus de 30 ans. De même, il marque l’engagement de Hilton en Afrique centrale, où des projets voisins comme le Hilton N’Djamena Toumaï Palace au Tchad sont en cours de développement. Hilton possède plus de 100 hôtels en exploitation ou en cours de développement dans des villes à travers l’Afrique, y compris des propriétés faisant partie de sa marque phare Hilton Hotels & Resorts à Addis-Abeba, Yaoundé et Johannesburg.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

Société

Bandalungwa : 2 mois dans le noir, la SNEL et les autorités locales accusées d’abandon

Published

on

Voilà maintenant deux mois que le quartier Lubudi, dans la commune de Bandalungwa, vit plongé dans une obscurité totale. Depuis le 5 septembre 2025, le courant électrique n’a plus refait surface dans les foyers, laissant la population dans un désarroi profond.

Ce qui choque davantage, selon les habitants, c’est le silence assourdissant de la Société nationale d’électricité (SNEL).

« Aucune communication, aucune descente, aucun technicien sur le terrain. Rien ! », déplorent les résidents.

Pourtant, Bandalungwa n’est pas un quartier périphérique ou enclavé. Située non loin du centre-ville de Kinshasa, cette commune fait partie des plus connues et des plus actives de la capitale.
Chaque soir, dès 18h, le quartier Lubudi est plongé dans un noir complet, une situation que les habitants qualifient de « villageoise », tant elle paraît inconcevable au cœur de Kinshasa.

Historiquement, la zone était alimentée par la ligne dite des “5 chantiers”, héritée du précédent régime. Si cette ligne offrait jadis un courant relativement stable, le temps et le manque d’entretien ont fini par la rendre quasi inutilisable.
La population s’était alors rabattue sur une autre source d’alimentation : la ligne de « camp militaires », du côté séparant Bandal de la zone Jamaïque. Cette solution parallèle, bien que fragile, avait permis à plusieurs ménages de respirer un temps.

Mais là encore, la panne est survenue. Et depuis septembre, plus aucune ligne ne fonctionne.

« Toutes les lignes sont abîmées. Nous sommes totalement abandonnés », déplore un habitant.

Au-delà de la SNEL, les habitants pointent aussi la passivité des autorités municipales. Ni le bourgmestre de Bandalungwa, ni les élus provinciaux, ni les services communaux n’auraient effectué la moindre descente de terrain pour constater la situation.

« Ces gens sont censés être proches de la population, connaître les réalités de leur commune. Mais depuis deux mois, personne n’est venu voir ce que nous vivons », s’indigne un riverain.

L’absence prolongée d’électricité a aussi favorisé une montée de l’insécurité.
Les « kulunas » et autres délinquants profitent du noir pour multiplier les vols, agressions et cambriolages. Les habitants redoutent la tombée de la nuit et demandent au gouvernement de réagir avant qu’un drame ne survienne.

Les habitants du quartier Lubudi lancent un SOS pressant à la SNEL et aux autorités provinciales de Kinshasa.
Ils réclament la réhabilitation urgente des lignes électriques et l’extension du système de courant prépayé, qu’ils espèrent plus fiable et transparent.

« Nous ne demandons pas la lune. Nous voulons juste la lumière. Deux mois dans le noir, c’est trop », conclut un résident.

Dorcas Mwavita

Continue Reading