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Henri Thomas Lokondo défie le PALU et maintient sa candidature

Dans une lettre parvenue à Congoprofond ce jeudi 18 avril 2019, le regroupement politique Palu et Alliés demande au Bureau provisoire de l’Assemblée nationale de rejeter, pour conflit d’intérêt, la candidature de Henri Thomas Lokondo à la présidence du Bureau définitif.
Lugi Gizenga, signataire de cette correspondance, justifie sa position en vertu de l’article 15 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives nationales, provinciales, urbaines, municipales et locales telles que modifiée à ce jour.
En effet, Lugi Gizenga rappelle au président du Bureau provisoire de l’Assemblée nationale que le regroupement politique Palu et Alliés a signé, en date du 05 avril 2019, la déclaration de son appartenance à la majorité parlementaire de la coalition FCC-CACH qui a aligné la candidature, à l’élection des membres du Bureau définitif de l’Assemblée nationale, de Jeanine Mabunda Lioko au poste de président de ladite assemblée.
Dans la même correspondance, ce regroupement politique Palu et Alliés dit soutenir “sans réserve”, la candidature de Jeanine Mabunda Lioko.
Du berger à la bergère, Henri Thomas Lokondo répond à sa hiérarchie.
Henri Thomas Lokondo défie le PALU
Dans une correspondance adressée à Lugi Gizenga, il fait les mises au point suivants:
« Je ne comprends pas que vous puissiez être consterné alors que j’avais annoncé ma candidature au poste du président de l’Assemblée nationale comme indépendant lors de la dernière réunion du conseil national du Regroupement politique Palu et Alliés présidé par vous-même et ce, devant tous les députés élus du Regroupement et de quelques membres du Comité exécutif. Et cette déclaration était actée, » a-t-il déclaré.
« Je t’informe que les élections des membres du bureau de l’Assemblée nationale sont des élections internes et ne sont exclusivement gérées que par le Règlement intérieur de notre Chambre jugé conforme à la Constitution et non par la loi électorale. Ce ne sont pas des élections législatives, sénatoriales ou des gouverneurs des provinces… Il faut par ailleurs retenir que chaque élection a ses règles. Celles du bureau de la Chambre basse du parlement sont organisées par sa loi interne qu’est le Règlement intérieur qui a le statut d’une loi organique et qui est d’ailleurs distinct de celui du sénat, » argumente-t-il.
Puis il ajoute:
« Peut-être que vous avez oublié, le Regroupement politique Palu et Alliés n’a jamais signé l’Acte constitutif d’adhésion au FCC comme vous le témoignez d’ailleurs au troisième paragraphe de votre lettre en affirmant que le Regroupement a signé le 5 avril seulement une déclaration appartenant à la Majorité parlementaire de la Coalition FCC-CACH. »
Il rappelle en outre que la Majorité parlementaire qui est une association politique n’a pas de personnalité juridique.
« Et même l’article 15 de la loi électorale que vous évoquez ne parle pas de la Majorité parlementaire participant à une élection quelconque. Il parle justement d’un parti politique, d’un regroupement politique ou d’un indépendant, » affirme-t-il.
Il conclu qu’il n’y a aucun conflit d’intérêt d’où il maintient sa candidature.
» Dès lors , à quel niveau se trouve où se situe le conflit d’intérêts ?
Entre qui et qui ? Cette notion de droit commercial me semble avoir été mal usité concernant le cas d’un député national qui a le pouvoir absolu de se présenter comme candidat indépendant à un poste au niveau du bureau de l’Assemblée nationale, sans conséquences fâcheuses imaginables, » conclut-il.
C’est le mardi 23 avril 2019 que l’opinion nationale et internationale connaîtra le successeur de Aubin Minaku.
Pour ce faire, Henri Thomas Lokondo, candidat indépendant, sera face à Jeannine Mabunda, candidate du Front commun pour le Congo.
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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Affaire « Juge Ndonda » : Le magistrat n’est pas employé, mais jurisconsulte ( Précisions de l’avocat de la société IREC)

Ce qu’il faut retenir est que ce dernier n’est nullement conseiller juridique de la société IREC comme il s’est répandu dans plusieurs publications, mais il donne ses avis juridiques en tant que consultant quand la société sus rappelée le sollicite.
La raison même de sa présence (visiteur) dans les locaux de la société IREC où il attendait son Manager Général dans le cadre d’un dossier qu’il fallait émettre un avis.
Malheureusement, pendant ce temps que les deux APJ de la Gombe se sont présentés comme les partenaires pour rencontrer le DG qui était dans son bureau, en repos après avoir connu un malaise de santé depuis le matin comme son médecin traitant l’a exigé.
Reçus par le secrétariat de la société IREC, ce dernier leur a demandé de patienter ou de repasser dans les après-midi en attendant que son DG retrouve la force et sa forme physique.
Les APJ revêtus d’autorité et du pouvoir d’agir décideront plutôt de casser la porte du bureau de DG pour le faire sortir de force, au cas contraire partir avec toute personne (employés comme visiteurs) présente dans les locaux de ladite société à ces instants mêmes, sous les bruits et lesquels étaient accompagnés de brutalité contre les personnels de l’entreprise qui ne partageaient pas cette option. Raisons : Obstruction à la justice pour avoir caché le DG.
10 autres agents du parquet de la Gombe se sont se joints à eux pour faire sortir toute personne se trouvant sur les lieux.
En sa qualité de Magistrat et ancien substitut du Procureur de la République, le Juge NDONDA a fait appel aux APJ, brandissant même sa qualité de Magistrat/Juge, aux fins de leur expliquer la procédure dans le cas d’espèce où le DG était enfermé pour raison de santé ce, pour ne pas rendre mal leur exécution. Ne voulant pas écouter, ils se sont attaqués au Juge NDONDA comme quoi c’est l’ordre du Procureur de partir avec le DG de la société IREC et lui n’a aucun mot à leur adresser quand bien même ils n’avaient aucun mandat de perquisition et personne d’entre eux n’était revêtu de la qualité d’OPJ. C’est en ce moment précis que l’APJ WALELAKA s’est attaqué à ce juge au point de déchirer même sa veste, le menottant au niveau des poignets de mains et l’étranglant par sa cravatte enroulée au cou pendant plusieurs minutes. Il a été ainsi humilié dans la rue jusqu’au niveau de l’agence SONAS/Boulevard où ils ont trouvé un taxi, ensemble avec ses collègues comme les vidéos le témoignent, jusqu’au PG/Gombe où ils ont été entendus sur le PV par le AG BOS, qui après audition les a tous relaxés.
Un agent du parquet ne peut pas se permettre de toucher un Magistrat, de surcroît Juge d’instance dans le corps et l’humilier comme c’était fait pour le Juge NDONDA.
Nous condamnons cette pratique de déviation comportement de la part des exécutants de mandat de justice qui, sur terrain, se croient être forts et puissants en se permettant d’aller au-delà de la mission qui leur est confié.
Nous demandons justice pour ce Juge qui a toujours fait montre ses qualités, compétence et charisme depuis son recrutement en 2010 dans ce corps des magistrats comme le signale toujours sa cotation après inspection par sa hiérarchie.
Me Ngoma Aymar Fabrice, avocat/IREC
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