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Hector Cuper :”Nous allons faire le maximum pour gagner…”
À 24 heures du match historique entre la RDC et le Maroc, le sélectionneur des Léopards, Hector Raoul Cuper, était ce jeudi 24 mars 2022 à la traditionnelle conférence de presse d’avant-match au siège de la FECOFA.
Le coach des Léopards a fait savoir qu’il tient à tout prix à ramener les Congolais à la Coupe du Monde, ….48 ans après ! D’où son engagement de faire le maximum, avec son équipe, pour gagner déjà ce match aller. Cependant, il respecte son adversaire.
” Nous savons que ce match ne sera pas facile. Nous jouons l’une des meilleurs équipes africaines (…) Nous avons aussi les chances de rendre difficile nos adversaires, ce que nous allons faire demain sur le terrain.”, a-t-il dit devant la presse
Hector ne compte pas changer son dispositif. Il dit qu’il va quand même s’adapter par rapport à l’adversaire.
“Chaque fois, je dis nous ne pouvons pas changer notre tactique à cause de l’adversaire. Nous devons aussi avoir une tactique et aussi par rapport à l’équipe que nous allons avoir jouer avec eux sur le terrain, chaque fois il y a des petites détails qu’il faut modifier au delà de l’intelligence de nos joueurs. Je crois au travail qu’on a fait…”, a dit l’Argentin.
Et d’ajouter : “L’attaque que nous avons, c’est bien déjà. Nous jouons avec une équipe qui sort de la coupe d’Afrique, mais ce ne sont pas les excuses. En peu de jours que nous savons fait, nous allons faire le maximum pour gagner ce match.”, a-t-il conclu.
Il sied de rappeler que le match aller de cette double confrontation est prévue pour ce vendredi 25 mars à 16h au stade des Martyrs de la Pentecôte. Le match retour aura lieu le 29 mars à Casablanca. L’équipe congolaise est déjà au complet sur l’ensemble des joueurs convoqués. La dernière séance d’entraînement est prévue ce 24 mars à 18h. Les marocains, quant à eux, vont faire la reconnaissance du terrain à 16h, soit l’heure du match.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger
Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.
La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.
D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.
« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.
Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.
” Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.
“ Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.
Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.
Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.
Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET
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