Société
Haut Katanga : Les embouteillages sur la route Kasumbalesa – Lubumbashi, un enfer pour les usagers, un silence inquiétant des autorités
La province du haut Katanga, sur le tronçons Kasumbalesa – Lubumbashi fait face aux véritables embouteillages.
Cette situation inquiétante constitue un calvaire et un enfer pour les usagers, qui mettent beaucoup des temps sur une route de 90 Km, surtout avec la présence de poids lourds sur le même tronçons, habitués à faire 1H30 , parfois 2H sur la route Kasumbalesa – Lubumbashi, les usagers mettent 4 heures voir même toute la journée avec tout risque possible.
Cette réalité de la route passe inaperçue aux yeux et oreille des autorités politiques de la province, qui n’accordent pas crédit aux Cris de la population effectuant ce tronçons.
Plusieurs chauffeurs avancent différentes raisons à la base de ces embouteillages, pour les uns les péages et les barrières sont à la base. » Nous sommes victimes des embouteillages sur la route Kasumbalesa – Lubumbashi à cause de la lenteur au niveau des péage Kasumbalesa – Lubumbashi et le péage Lubumbashi – Kasumbalesa, ajoutons à cela, la barrière de contrôle des pièces d’identité devenue aujourd’hui poste de perception » Déclare un chauffeur.
Pour les autres, la présence des gros camions et les travaux d’entretien constituent aussi une raison. « Nous effectuons la même route avec les gros camions et à certains endroits il ya les travaux d’entretien qui nous obligent de prendre tous le sens unique » Souligne un autre usager.
La population, affirme faire face aux nombreuses difficultés surtout les commerçants qui achètent les produits en zambie.
Devant cette situation, aucune solution n’est envisagée pour palier à cette situation
Joseph Malaba/Congoprofond.Net
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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