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Haut-Katanga : L’élargissement du tronçon L’shi-Kasumbalesa comme solution contre les embouteillages 

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Les usagers du tronçon Lubumbashi-Kasumbalesa éprouvent d’énormes difficultés pour atteindre d’un bout à l’autre.

Long seulement de 90 km, ce tronçon est aujourd’hui le théâtre quotidien des embouteillages monstres et des accidents routiers causant des dégâts matériels importants et morts d’hommes. Cette situation inquiète au plus haut point les usagers de cette voie, surtout les commerçants qui se ravitaillent en Zambie.

Selon plusieurs observateurs, la cause principale de cette réalité demeure l’étroitesse de la route qui est fréquentée par des gros camions et des véhicules de transport en commun, causant plusieurs accidents.

Pour les chauffeurs opérant dans cette route, le gouvernement de la République démocratique du Congo devrait répondre aux difficultés qu’éprouvent ces usagers en élargissant le tronçon qui doit en principe répondre aux nombres des véhicules.

Notons qu’il arrive parfois que les  » voyageurs » quittent Lubumbashi le matin pour arriver à Kasumbalesa à minuit, voire le jour suivant, à cause des embouteillages. Pourtant, il faut juste deux heures, voire une bonne petite heure, pour parcourir ce tronçon dans une situation normale.

 » Nous éprouvons d’énormes difficultés sur cette route, une voie de deux heures, voir même une heure, nous consommons toute la journée, du matin jusque à minuit de Kasumbalesa vers Lubumbashi, vice-versa, voire le jour suivant. Que l’État congolais s’active à élargir cette route, car elle est étroite et en plus, elle est à la base des accidents », déclare un usager de ce tronçon Lubumbashi-Kasumbalesa.

Joseph MALABA/CONGOPROFOND.NET

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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