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Haut Katanga : Le prix de la farine de froment prend l’ascenseur à Kasumbalesa, 60000FC le sac
La population de la ville de Kasumbalesa, dans la province du Haut Katanga, assiste depuis le début de la semaine en cours, à une hausse vertigineuse du prix de la farine de froment, en provenance de la Zambie.
Le sac passe de 45000fc à 60000fc, voir même 65000Fc, dans les différents marchés de cette ville frontalière.
Une situation inexpliquée qui inquiète au plus haut point la population, surtout les commerçantes et commerçants.
Ces derniers, tout comme l’ensemble de la population, ne connaissent pas les véritables raisons qui sont à la base de cette augmentation.
La société civile, considérant la souffrance de la population, vient d’inviter les autorités provinciales à une implication pour le réajustement du prix de ce produit de première nécessité aux marchés.
Le malheur ne venant jamais seul, à l’augmentation de son prix, s’ajoute sa rareté aux marchés et dans les dépôts.
Ce constat malhereux était fait depuis le jeudi 09 mars dernier par la rédaction de CONGOPROFOND. NET, qui a fait une descente sur terrain.
Notons aussi que cette situation intervient quelques jours après le lancement de la vente de la farine du Gouvernement provincial à Lubumbashi où la farine se négocie à 65.000FC.
Bref, les autorités provinciales doivent s’atteler à remettre de l’ordre dans ce secteur, pour l’intérêt général de la population.
Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET
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Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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