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Haut-Katanga : Kyabula retouche son gouvernement !

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6 mois après le dernier remaniement ministériel opéré par le gouverneur de province, Jacques Kyabula Katwe, le même chef de l’exécutif provincial du Haut-Katanga, vient, ce mercredi 25 novembre, par un arrêté lu à la télévision nationale congolaise/ station de Lubumbashi,de remanier pour la unième foi son équipe gouvernementale.

Un exécutif des 10 ministres dans la province du Haut-Katanga.
Si 7 ont conservé leurs postes, 3 sont renvoyés en chômage. Il s’agit de : Fulbert Nkunda Milundu (6 mois à la tête du ministère provincial de l’Intérieur), madame Aziza Munana du ministère du Genre, Femme et Famille, qui laisse place à Madame Léopoldine NKONDE SALILA, et, enfin, René Banza du ministère des Mines.

Voici la liste complète du gouvernement provincial du Haut-Katanga :1) BRUNO Choma Choma : Ministre provincial des Finances, Fonction publique, Industries et moyennes entreprises.

2) Moïse Mpanga : ministre provincial de l’Intérieur et sécurité, affaires coutumières, descentralisation, relation avec la société civile

3) Michel Momat kakudji : Ministre provincial du Plan, Budget, coordination de partenariat, relation avec l’Assemblée provinciale

4) Thierry Makoma Mukanza : Ministre provincial de l’Economie et commerces

5) Michel Katemb Kashal : Ministre provincial des Infrastructures, urbanisme et habitat

6) Coalise Mwamba : Ministre provincial de la Jeunesse, éducation recherche scientifique et nouvelle citoyenneté

7) Ghislain Kengenge: Ministre provincial des Hydrocarbures et communication

8) Joseph Nsambi : Ministre provincial de la Santé, coordination des agences des Nations Unies et d’autres partenaires dans la santé

9) Joseph Ars Kayumba: Ministre provincial de l’Agriculture, pêche, élevage, alimentation, emploi et prévoyance sociale

10) Léopoldine NKONDE SALILA : Ministre provincial du Genre famille et enfants.

Notons que ce remaniement du gouvernement Kyabula intervient après celui opéré au mois de mai.

JOSEPH MALABA/ congoprofond.net

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Une gestion largement décriée

Deux rapports d’audit – celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes – dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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