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Haut Katanga : Formation des formatrices des OSC sur le leadership, mentorat et plaidoyer

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Dans le cadre du projet «Tufaulu Pamoja » (Réussir ensemble), CAFOD a organisé, du 28 au 30 avril 2021 dans la salle Arrupe à Lubumbashi, un atelier de formation des formateurs à l’intention de 17 femmes leaders membres du mouvement Rien Sans Les Femmes (RSLF) et des jeunes leaders du Consortium UJCC, venues des différentes provinces de l’espace Grand Katanga, à savoir le Haut Katanga, le Lualaba et le Tanganyika.

Les participantes à l’atelier ont intériorisées les notions du Genre, le mentorat, le leadership, la gouvernance locale, la participation politique et le plaidoyer. Financé par l’ambassade de Suède, cet atelier de 3 jours concourt à amplifier les voix des femmes et des jeunes pour améliorer leur participation en politique et aux instances de prise de décision et dans le processus de paix.

Pour Annie Bambe, membre de RSLF, cet atelier revêt une importance capitale dans la mesure où il renforce les compétences des partenaires de mise en oeuvre du projet, à outiller les participants en techniques de plaidoyer. Ce, afin d’assurer leur leadership d’une manière efficace pour un changement des politiques adéquat. La représentativité égalitaire homme-femme dans la sphère de prise de décisions demeure le combat au quotidien de RSLF.

« Nous savons tous que 27 % des femmes seulement font partie du nouveau gouvernement. La parité tant voulue n’a pas été respectée. Nous espérons que cette formation qui tombe à pic amènera les jeunes et les femmes à revendiquer leurs droits, conformément à l’article 14 de la constitution », a-t-elle déclaré.
A en croire Fifi Kandolo, cette formation a permis aux participants de se doter d’un plan de communication et améliorer leurs connaissances sur les outils, stratégies de plaidoyers réussis et ses étapes.

Les exposés riches dans une méthode participative, les travaux en ateliers, les jeux de rôle et la mise en commun en plénière ont été au centre de la méthodologie utilisée par les deux formatrices venues de Kinshasa.
Les participantes ont pris l’engagement de procéder à la restitution et formation des autres membres de leur structures respectives pour pérenniser ces acquis afin d’atteindre les objectifs de ce projet.

Elda Along/congoprofond.net

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À la Une

Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

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Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).

Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.

La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.

Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

 

 

 

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