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Haut-Katanga : formateur et mentor de plusieurs journalistes, Fortunat Shimba Muteba inhumé ce jeudi à Lubumbashi

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C’est depuis le samedi 29 août 2020 qu’une mauvaise nouvelle a écœuré tous les professionnels du micro et de la plume de l’espace Grand Katanga. Fortunat SHIMBA MUTEBA, formateur, et mentor de plusieurs journalistes, également directeur provincial de l’Agence de presse (ACP)/ Haut-Katanga, est mort.

Le colosse de Shimba Muteba est emporté, comme dans un simple jeu, par une courte maladie qui s’est aggravée la nuit du vendredi 28 au samedi 29 août 2020.

Admis aux soins intensifs aux Cliniques universitaires de Lubumbashi, « aucun signe ne prédisait sa mort, car tout semblait bien évoluer », indique le docteur Foreman MABALA, ancien journaliste de RAGA FM et proche de Fortunat SHIMBA.

Président honoraire de l’UNPC/Katanga, l’un des pionniers de l’Union de la Presse Francophone (UPF), Fortunat SHIMBA MUTEBA est resté attaché toute sa vie au service de l’État pour lequel il s’était engagé tout jeune à servir, autant qu’il pouvait.

Plusieurs réactions face à cette mort inopinée, sont enregistrées. D’abord, celle de sa famille professionnelle et surtout celle des agents de l’ACP/Katanga qu’il dirigeait. Parmi eux, sa collaboratrice Concillie KALOMBO déclare :  » DP Fortunat SHIMBA MUTEBA, je te pleure à chaudes et abondantes larmes. Te savoir parti ce 29 août 2020, est très dur pour moi. Mais hélas ! C’est la volonté du tout puissant Dieu! À lui soit la gloire ! Tu viens de laisser un gros vide dans nos petits coeurs. Je pleure un père, je pleure un chef, je pleure un mentor, je pleure un conseiller « , s’est-elle exprimé inconsolable.

À cette réaction, on peut ajouter celle du journaliste Joël Cadet NDANGA, patron du journal Impact News, paraîssant à Kinshasa : « Dites-moi que ce n’est pas vrai. Que celui qui a tenu la craie, qui le premier à exercé ma main, à mieux verser la plume dans le bain, n’est plus de ce monde? Dites-moi que ce n’est pas vrai, que ma mère professionnelle n’est pas partie ?!? Quel mot utiliser pour exprimer ma douleur? Mon maître professionnel vient de nous quitter, mon conseiller, mon papa, qui m’admirait et était fier de moi. Repose en paix ».

Le DP SHIMBA MUTEBA qui a choisi la voie du silence pour tirer sa révérence, laisse derrière lui, une veuve et quatre enfants.

C’est ce jeudi 03 septembre 2020 que son corps sera inhumé au cimetière « Rivière des Anges » de Kasangiri, après les recueillements à l’esplanade du bâtiment du 30 juin et la messe en sa mémoire, à la cathédrale Saint Pierre et Paul.

Un homme bien s’en est allé. Paix éternelle Fortunat SHIMBA MUTEBA.

Gédéon ELONGA/CONGOPROFOND.NET

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Lubumbashi : Le Service National accusé à tort sur une concession de 23 hectares à Kabulameshi

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À Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le Service National, organe rattaché à la Présidence de la République, déploie ses activités dans une concession de 23 hectares située sur l’avenue Général Muyumba, dans le quartier Kabulameshi. Sur ce site, une maçonnerie et un atelier de fabrication de bancs sont en construction, destinés à approvisionner les établissements scolaires et universitaires de la région.

Mais ces derniers jours, des voix se sont élevées pour accuser injustement le Service national d’occupation illégale ou d’activités douteuses. Des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux affirment même que le Service aurait été « espionné », ou qu’il se serait approprié la concession. Des allégations fermement démenties par le conseiller juridique du propriétaire du terrain, M. Noka Watkin.

 « Cette concession appartient à M. Noka Watkin. Elle fait 23 hectares, et cela fait plus de quarante ans que nous y sommes. Ce que vous voyez aujourd’hui est le fruit d’un long travail. Rien n’existait au départ. Le Service national est ici en tant que locataire, et ses ouvriers utilisent des outils qui lui appartiennent », a-t-il expliqué.

Il insiste : « Le Service national n’a jamais été espionné. Il n’est pas en conflit de propriété. Il mène des actions utiles à la communauté tout en respectant son statut de locataire. »

Présent dans la province depuis plusieurs mois, le Service national cherche à reproduire l’expérience de Kaniama Kasese et à se rapprocher des bénéficiaires locaux. Dans cette optique, l’installation d’un atelier de production de mobilier scolaire répond à un besoin concret dans le secteur éducatif.

Face aux attaques diffamatoires, le Service national appelle à la retenue et encourage les parties en désaccord à saisir la justice pour un règlement apaisé et légal du différend. Il réaffirme sa volonté d’agir dans la transparence et le respect des droits de chacun.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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