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Gratuité école primaire et Santé maternelle : la BM soutient la RDC avec 1 milliard de USD

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Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un financement d’un montant total de 1 milliard de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) afin d’améliorer le capital humain en République démocratique du Congo.

Ce financement comprend 800 millions de dollars en faveur du projet pour l’équité et le renforcement du système éducatif (PERSE) et 200 millions de dollars de financement additionnel en faveur du projet de renforcement du système de santé (PDSS) pour améliorer la santé maternelle et infantile.

« En soutenant la gratuité de l’enseignement primaire et l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans les provinces les plus pauvres du pays, ces deux projets visent à aider les populations les plus vulnérables à accéder aux services de base, » souligne Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, la République du Congo, la République centrafricaine et le Burundi. « Ce financement est d’autant plus important qu’il permettra d’atténuer les conséquences économiques et sociales du coronavirus pour les plus pauvres. »

Ce financement soutient deux projets :

Le projet pour l’équité et le renforcement du système éducatif (PERSE) vise à améliorer l’accès à l’enseignement primaire dans 10 provinces et à renforcer les systèmes éducatifs de base. Les provinces sélectionnées sont le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l’Ituri, la Lomami, le Kasai, le Kasai Central, le Kasai Oriental, le Kwilu, le Kongo Central et Kinshasa.

« Le PERSE va aider le gouvernement à mettre en œuvre la réforme sur la gratuité de l’enseignement primaire en renforçant les systèmes de gouvernance et la qualité de l’enseignement», explique Scherezad Joya Monami Latif, spécialiste en chef de l’éducation à la Banque mondiale.

« Grâce à cet appui, plus de 9 millions d’enfants vont pouvoir être réinscrits et retourner en classe, lorsque les écoles réouvriront après le confinement, donnant ainsi accès à l’école à plus d’un million d’enfants pauvres, actuellement exclus du système scolaire. »

Un financement additionnel du projet de renforcement du système de santé (PDSS) va permettre d’améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé maternelle et infantile ; et apportera une réponse immédiate et efficace à toute crise sanitaire. Les provinces ciblées sont : le Mai-Ndombe, le Kwilu, le Kwango, le Sud Ubangi, la Mongala, l’Equateur, la Tshuapa, le Haut Katanga, le Lualaba, le Haut Lomami, le Maniema, le Nord Kivu, le Sud Kivu et Kinshasa.

« Il s’agit de poursuivre et de renforcer les efforts en cours, » précise Hadia Samaha, spécialiste en chef de la santé à la Banque mondiale.

« Cette approche de financement basé sur la performance a déjà permis d’améliorer la qualité des services, tout en renforçant le système de santé publique, la surveillance des maladies et les capacités de riposte pour permettre de mieux faire face aux flambées épidémiques ».

Le projet pour l’équité et le renforcement du système éducatif (PERSE) comprend un crédit de 444 millions de dollars et un don de 356 millions de dollars, tandis que le quatrième financement additionnel du projet de renforcement du système de santé (PDSS) comprend un crédit de 121 millions de dollars et un don de 79 millions de dollars.

L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

Thierry Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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