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Gratuité de l’enseignement : » Telema Muana ya Mapinga » dépose son mémo le lundi 26 août

Engagée dans la promotion des enfants des militaires et policiers de la RD Congo, l’asbl » Telema Muana ya Mapinga » est déjà dans l’arène de la sensibilisation pour la gratuité de l’enseignement pour cette catégorie sociale.
Ce lundi 26 août 2019, a-t-on appris des sources de cette structure, elle déposera son mémorandum dans différentes institutions du pays.
Active sur terrain à travers sa jeune initiatrice, Christella Kyakuba, cette organisation appelle les politiciers et militaires des camps Badara et Ceta à inscrire massivement leurs enfants à l’école dans ce monde de compétition.
» Telema mwana y’a mapinga » est déterminée à mobiliser les enfants et parents pour cette rentrée de classe 2019-2020.
Il convient de noter que « Telema Muana ya Mapinga » organise cette action peu après le lancement de la campagne “Muana ya Mapinga kelasi ya ofele” qui a pour but de rappeler les responsabilités de chaque décideur qui participe dans le secteur de l’éducation d’apporter son attention soutenue à cette vision pour l’intérêt général des enfants.
Il sied de noter que cette campagne a pour cible première le gouvernement de la République : l’Etat .
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
Actualité
Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.
Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.
« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.
Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.
À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.
« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.
Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.
Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.
Dorcas Mwavita/Congoprofond.net