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Gouvernorat Nord-Kivu : des divergences au sein de « Lamuka » offrent une voie royale à Carly Nzanzu (FCC)

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Ces députés provinciaux membres de l’opposition ne se sont pas toujours entendus ce samedi25 mai à Goma pour trouver un consensus afin de dégager une seule candidature au poste de gouverneur de la province du Nord-Kivu.

D’ores et déjà, un camp est sorti de la salle des pourparlers.

L’un des camps dans sa déclaration politique dit avoir organisé les préliminaires qui ont donné comme gagnant Nzangi Muhondo lequel aurait eu 12 voix sur 15 votants présents à ces négociations.

Ce que rejette l’autre partie qui soutiendrait Erick Kamavu du RDC/KML. Ceux-ci ont fait aussi sur place leur déclaration mettant en cause l’autre partie qui, selon eux, a annexé la liste de présence de tous les députés à la déclarations en y ajoutant certains élus provinciaux de « Ensemble pour le changement » alors qu’ils n’ont pas été présents à la rencontre de ce samedi 25 mai. Ainsi, ils qualifient cela de faux et usage de faux.  » Ils sont au total 8 et veulent faire croire à l’opinion qu’ils sont nombreux pendant qu’ils ne sont qu’une poignée de députés de MS », denonce-t-on.

Ces députés estiment que les négociations vont continuer et n’ont pas encore abouti à un consensus bien que l’un des trois candidats gouverneurs, le député Venant Tshipasa de la COFEDEC, a désisté ce même samedi pour  » l’intérêt de la population ». Il s’est dit même prêt à soutenir celui qui sera issu de ces conciliabules en dépit de la campagne électorale qui commence ce dimanche 26 mai.

Selon ces contestataires, maintenant les débats seront tournés autour des noms de ces deux candidats encore dans la course au gouvernorat: Muhindo Nzangi et Erick Kamavu.

Ils ne reconnaissent pas ces primaires qui, d’après eux, est une machination des députés MS qui veulent imposer leur candidat.

Somme toute, la fissure déjà visible au sein de « Lamuka » Nord-Kivu, pourrait donner la chance au candidat FCC Carly Nzanzu Kasivita.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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