Actualité
Gouvernements national et provincial : Le député national Guy Ceta Kankonde dénonce l’injustice dont Sakania est victime
Dans le cadre de ses vacances parlementaires dans le territoire de Sakania, sa circonscription électorale, le député national Kankonde Guy Ceta est arrivé ce dimanche 30 juin 2024 à Kasumbalesa.
Escorté par une foule immense de Kasumbalesa village jusqu’à la place Celtel, le député national Guy Ceta Kankonde a centré son adresse sur : les activités menées par l’Assemblée nationale; les points d’actualités et le canevas de ses vacances parlementaires.
Guy Ceta Kankonde souligne que l’installation du Bureau définitif de l’Assemblée nationale, la présentation du programme gouvernemental et l’investiture du gouvernement central sont les activités ayant dominées le début de la législature.
S’agissant, du programme gouvernemental, l’élu de Sakania déclare n’avoir pas approuvé le programme Suminwa à cause de l’injustice dans les actions. » Le programme du gouvernement ne prend pas en compte ma circonscription de Sakania sur toutes les lignes. Voilà pourquoi moi personnellement je n’ai pas approuvé ce programme « , souligne Guy Ceta Kankonde.
S’agissant de ses vacances parlementaires, Kankonde Guy Ceta promet de consacrer ses 3 mois aux actions sur terrain et audiences en faveur des différentes personnalités et structures de Kasumbalesa, Mokambo et Sakania. » Nous serons sur terrain pendant 3 mois, les actions seront posées, les audiences accordées pour avoir une idée sur les problèmes qui affectent la ville de Kasumbalesa », souligne-t-il.
Abordant la question liée au programme du Gouvernement provincial du Haut-Katanga, le député Guy Ceta Kankonde, présente encore son mécontentement à cause de l’oublie de Sakania dans le programme Kyabula et pourtant affecté par beaucoup des problèmes. » Nous avons un problème de l’eau, des routes, courant, mais nous vivons l’injustice du Gouvernement provincial de Kyabula. Aucune action prévue à Kasumbalesa ou à Sakania « , conclut-il.
Le député national Guy Ceta Kankonde confirme, dans son adresse, sa proximité avec sa base de Sakania, en général, et Kasumbalesa, en particulier, pendant son quinquennat.
Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET
Sports
FIFA 2026 — RDC : 50 ans après, entre mémoire, rêve et cauchemar face aux Super Eagles du Nigeria
Cinquante ans après leur unique participation à une Coupe du monde, les Léopards de la RDC se tiennent à nouveau au seuil d’un destin que d’aucuns croyaient éteint, d’autres mythifié, presque dissous dans les brumes du temps. Ce dimanche 16 novembre, à Marrakech, les fauves de la forêt équatoriale croiseront les Super Eagles du Nigeria, rois de l’air africain, pour un combat qui dépasse le simple enjeu sportif : un duel où se superposent mémoire, rêve et appréhension collective.
Un peuple de cent millions d’âmes suspendu au rugissement d’un fauve
La RDC retient son souffle. Dans les rues de Kinshasa, dans les cités minières du Katanga, dans les villages du Kwilu ou les collines du Nord-Kivu, un même sentiment circule : celui d’une histoire qui revient cogner aux portes de la nation.
Le pays, porté par près de 100 millions d’habitants, attend la délivrance, le cri de victoire qui rendra au Léopard sa stature de géant endormi.
Le précédent de 1973 : quand les Léopards brisèrent le sort contre le Cameroun
Jeudi 13 novembre, les Léopards ont battu les Lions Indomptables du Cameroun 1–0, exorcisant une énigme, une forme de malédiction sportive qui semblait hanter des générations entières.
L’écho historique était puissant : en 1973, la légendaire équipe du Zaïre avait déjà vaincu le Cameroun pour décrocher son billet vers la Coupe du monde 1974 en RFA.
À un jour d’intervalle près, l’histoire a donc rejoué la même note. Une répétition troublante, presque mystique. Le passé appelle le présent. Les rêves d’hier viennent sonder ceux d’aujourd’hui.
Mémoire vacillante, attente brûlante
La longue nuit de cinquante ans a effacé les souvenirs.
« Je suis né en 1974, je n’ai jamais vu mon pays jouer une Coupe du monde », confie un Kinois à Congoprofond.net.
Un autre, né en 1953, raconte qu’à l’époque, les postes téléviseurs se comptaient sur les doigts d’une main.
Et un jeune de la génération 2000 s’interroge :
« Je me demande si la participation du Zaïre en 1974 n’est pas une sorte de mythe qui se répète aujourd’hui… »
Ces voix tissent un même fil : celui d’une nation suspendue entre mémoire et amnésie, entre nostalgie et désir ardent de renaissance.
Desabre et ses hommes face à l’énigme finale
Ce dimanche, les Léopards devront déchirer le dernier voile, résoudre l’ultime puzzle imposé par l’histoire.
Le sélectionneur Sébastien Desabre et son capitaine Chancel Mbemba, leader d’âme et de caractère, portent sur leurs épaules un poids que nul manuel tactique ne peut expliquer : celui de réveiller une fierté nationale vieille de cinq décennies.
Peur. Transe. Angoisse. Espoir.
Tels sont les sentiments qui traversent le pays d’un bout à l’autre.
Comme en 1989 le mur de Berlin s’effondra pour libérer une ère nouvelle, les Léopards veulent faire tomber le mur de la honte qui sépare la RDC de la plus grande scène du football mondial.
Le rugissement attendu
Dans cette bataille symbolique entre les fauves de la terre et les rois du ciel, le football devient une liturgie, une convocation de l’âme collective.
Si le Léopard rugit assez fort, peut-être tordra-t-il le destin.
Peut-être fera-t-il vaciller l’aigle qui plane au-dessus du continent.
Et alors, un peuple entier pourra croire à nouveau en son propre mythe — celui d’une nation qui, cinquante ans après, ose enfin revenir vers le futur.
Barca Horly Fibilulu Mpia
