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Politique

Gouvernement Suminwa: Raïssa Malu, l’initiatrice de la réforme du DAS, remplace Tony Muaba Kazadi au Ministère de l’EPST, désormais Ministère de l’Education Nationale

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L’initiatrice de la réforme touchant à l’enseignement des sciences dans les écoles secondaires, désigné par le Domaine d’Apprentissage des Sciences (DAS) et ayant appuyé la mise en application effective de la reforme sur l’Education de base, en République Démocratique du Congo, le professeur Raïssa Malu, vient de succéder à Tony Muaba Kazadi, à la tête du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), désormais Ministère de l’Education Nationale.

En effet, l’Ordonnance présidentielle consacrant la sortie de l’équipe gouvernementale que va diriger le Premier Ministre Judith Suminwa Tuluka, a été rendue publique aux petites heures du matin du mercredi 29 mai 2024, par le porte-parole du Président de la République, Tina Salama, à travers la Télévision Nationale.

En réaction, la nomination de cette dame des sciences à l’Education Nationale est saluée par plusieurs enseignants non payés des écoles secondaires, qui espèrent à la régularisation de leur situation salariale, après avoir attendu durant tout le premier mandat de Felix Tshisekedi.

« Nous saluons l’arrivée du nouveau Ministre à la tête du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à qui nous souhaitons la bienvenue et un fructueux mandat. Nous, enseignants NP des écoles secondaires, attendons d’elle le réexamen de notre dossier en vue de la régularisation de notre situation salariale, car jusqu’à présent, nous continuons à rendre service à la Nation », ont déclaré à la rédaction de CONGOPROFOND.NET, plusieurs enseignants non payés (NP).

Que peut-on retenir du profil de celle sur qui repose actuellement l’espoir des enseignants, notamment les non payés des écoles secondaires ?

Biographie, formation et expérience professionnelle

Née à Kinshasa, la nouvelle Ministre de l’Education Nationale de la République Démocratique du Congo, Raïssa Malu, est fille du célèbre professeur physicien congolais, Félix Malu wa Kalenga. Diplômée de l’Université Catholique de Louvain (UCL) et professeur d’Université, elle est au moment de sa nomination, du Projet d’Education pour la Qualité et la Pertinence des Enseignements aux niveaux secondaire et universitaire (PEQPESU), un Projet du Ministère de l’EPST, soutenu par la Banque Mondiale.

Elle est l’initiatrice, depuis 2014, de la Semaine de la Science et des Technologies, en collaboration avec l’UNESCO-RDC et le Ministère de l’EPST.

Sur le plan politique, la Ministre Raïssa Malu fut membre du panel présidentiel chargé d’accompagner la mandature de la République Démocratique du Congo, sous Felix Tshisekedi, à la Présidence de l’Union Africaine pour l’exercice 2021-2022.

Acquis à consolider et défis à relever

Troisième mandataire à piloter ce Ministère portant le programme phare de la gratuité de l’Enseignement primaire, après Willy Bakonga Wilima et Tony Muaba Kazadi, Raïssa Malu est appelée à travailler dans le sens de la pérennisation et de la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire, en maintenant le respect de toutes les mesures d’accompagnement prises par le Gouvernement de la République, notamment la suppression de la prise en charge des enseignants par les parents, des frais de participation à l’Examen national de Fin d’Etudes primaires (ENAFEP) en faveur de tous les enfants congolais, des frais de scolarité au niveau primaire, etc.

Cependant, plusieurs défis l’attendent. Elle est appelée d’abord, hormis la réorganisation des services techniques, à faire face aux litiges laissées par ses prédécesseurs.

Pour rappel, sept actions prioritaires issues des accords signés lors de derniers travaux de la Commission paritaire entre le banc syndical des enseignants et le banc gouvernemental, tenus à Kinshasa-Bibwa du samedi 24 février au samedi 16 mars 2024, restent en souffrance et leur réalisation est attendue au mois de juillet prochain, après l’échec d’avril dernier.

Il s’agit des actions ci-après : l’augmentation salariale, le réajustement de la prime de la gratuité des enseignants du primaire, le paiement des grades transposés, le paiement des enseignants NP du secondaire et bureaux gestionnaires, la mise en retraite des enseignants, la mécanisation de la prime d’encadrement de la paie au profit des agents et cadres des services centraux de l’EPST et le paiement de la prime pour fonction spéciale en faveur des Inspecteurs et celle spécifique pour les agents d’appoint de l’Inspection générale.

Aussi, convient-il d’ajouter que vu la volonté exprimée par le Chef de l’Etat lors de son investiture, elle doit travailler pour l’extension de la gratuité au niveau du secondaire général.

Bref, la nouvelle Ministre de l’Education Nationale, Raïssa Malu, en tant qu’experte ayant travaillé dans ce sous-secteur de la vie publique nationale, notamment dans la mise en place de la reforme de l’Enseignement sur l’Education de base, doit faire preuve d’aptitude technique pour bien relever d’innombrables défis qui sont en face d’elle.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET

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Politique

Opacité, foot et millions : Serge Chembo met Didier Budimbu face à ses responsabilités

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L’ancien ministre des Sports et Loisirs, Serge Chembo Nkonde, aujourd’hui député national élu de Sakania, revient sur le devant de la scène avec une interpellation ciblée. Dans une question écrite adressée à l’actuel ministre Didier Budimbu Ntubuanga, il exige des éclaircissements sur deux partenariats récemment signés entre le gouvernement congolais et des clubs européens, notamment l’AS Monaco et un club espagnol dont l’identité n’a pas encore été révélée.

Dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, Chembo Nkonde invoque l’article 180 du Règlement intérieur pour soumettre formellement sa démarche. Il y joint une question écrite sollicitant des précisions sur la nature, les objectifs, les implications financières et les retombées concrètes de ces contrats pour le développement du football en République Démocratique du Congo.

« Il est indispensable que ces accords fassent l’objet d’une communication transparente. Le peuple congolais doit savoir ce que ces partenariats apportent réellement au sport national, au-delà des effets d’annonce », martèle Chembo Nkonde dans sa lettre datée du 17 juin 2025.

Il insiste également sur le fait que ces démarches ne doivent pas se faire dans l’opacité, afin d’éviter toute suspicion de favoritisme ou de détournement d’objectifs.

Alors que l’opinion publique reste divisée sur ces partenariats européens jugés à la fois ambitieux et flous, la réponse du ministre Didier Budimbu est très attendue. Pour beaucoup d’acteurs du sport congolais, cette clarification pourrait lever le voile sur une politique sportive encore trop souvent marquée par le manque de suivi et de vision à long terme.
Affaire à suivre sur fond de pression parlementaire croissante.

Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET

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