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GOUVERNEMENT LUKONDE : Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! ( Loli Nkema Liloo Bokonzi, président national de l’Alliance pour la Gouvernance des Valeurs)

A l’heure de la formation du premier Gouvernement issu de l’Union Sacrée, une étape décisive dans la consolidation de cette dernière, il ressort trois problématiques à résoudre par la structure gouvernementale à mettre en place pour jeter des bases solides pour cette initiative.
Il s’agit de la problématique du partage des postes, des regroupements politiques et celle des substituts au leadership.
Commençant par la problématique du partage des postes pour la formation du Gouvernement, cet exercice suscite de nombreuses agitations, menaces voilées et même chantages auxquels doivent faire face le Formateur du Gouvernement et ses services. Cela était prévisible vu les importants bouleversements politiques du moment et le pluralisme des forces vives qui composent l’Union Sacrée.
Cependant, la solution peut être beaucoup plus simple qu’on ne le pense si l’on privilégie un casting à toute épreuve.
En effet, au-delà d’un simple partage mathématique selon une clef de répartition qui déterminera au prorata du nombre des députés les postes à attribuer à chaque parti et regroupement politique de l’Union Sacrée représenté à l’Assemblée nationale, il y a d’autres dimensions à considérer dans la démarche. Elles sont d’ordre politique, social et économique.
En ce qui concerne la dimension politique, le Président de la République, Chef de l’Etat, pourrait d’abord privilégier dans la structure Gouvernementale ses premiers soutiens dont le groupe des pétitionnaires qui ont opéré le changement du bureau de l’Assemblée nationale.
Ensuite, il tiendrai compte de l’opposition extra-parlementaire d’hier dans le gap des postes lui revenant personnellement, et ce, de sorte à marquer davantage l’opinion nationale quant à sa détermination de changer la donne politique. Et, finalement, il penserait à toute autre personne qui peut valablement contribuer à sa vision de refondation du pays.
A ce sujet, il sied de rappeler que le Chef de l’Etat est le seul arbitre au-dessus de la mêlée, qui dispose du pouvoir de nommer les membres du Gouvernement, et ce, selon les prérogatives que lui confèrent les articles 69 et 78 de la Constitution.
Quant à la dimension sociale, ce sont les compétences qui n’ont aucun réconfort matériel qui seront des contestataires permanents si non pris en compte, mais de farouches défenseurs de la vision présidentielle si pris en compte. Ces nombreuses compétences se trouvent en grand nombre dans la jeunesse qui n’a pas trouvé son compte dans les politiques mises en place depuis plus d’un quart de siècle. Leur participation au Gouvernement est une nécessité.
Pour la dimension économique, ce sont les leaders économiques ou de la société civile, hommes ou femmes, bien ancrés dans leurs communautés respectives depuis nombre d’années, qui apporteront l’adhésion de cœur de leurs bases respectives à l’Union Sacrée.
En effet, l’assistance désintéressée qu’ils apportent à ces communautés sans tambour ni trompette est le gage de soutien de cette frange de la population qui s’est sincèrement attachée à ces leaders.
C’est ainsi qu’au regard de tout ce qui précède, la clef de répartition à utiliser doit nécessairement être à la faveur du Président de la République qui doit tirer un avantage conséquent en terme de postes à lui revenir pour équilibrer favorablement le partage en vue de la cohésion et de l’accomplissement de sa vision pour laquelle il rendra compte au souverain primaire.
Concernant la problématique des regroupements politiques, ces derniers ont concouru à l’expression du suffrage au même titre que les partis politiques et ont même pris le dessus sur nombre de ces derniers qui n’ont eu de choix que d’exister à travers les regroupements ou de disparaitre.
Pourtant, la Constitution en son article 6 alinéa 3 consacre seul aux partis politiques cette qualité de concourir à l’expression du suffrage comme suit : « Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs… ».
Il revient donc que la politique des regroupements ne cadre pas avec l’esprit de la lettre.
Par ailleurs, si l’on déconstruit les regroupements politiques pour voir quels sont les partis politiques qui alimentent la tête d’affiche en gonflant la valeur numérique des députés nationaux de ce dernier, il apparaitra que des partis comme l’UDPS sont plus importants, plus représentatifs sur le plan national et plus méritants en termes de postes.
L’autre effet pervers de cette nébuleuse des regroupements politiques adoubés par le seuil électoral et la caution élevée par candidat aux élections qu’introduit la loi électorale est la marginalisation des forces de l’opposition pro-alternance d’avant les élections passées dans leurs zones de prédilection, ce qui se confirme dans les résultats des élections législatives. Et c’est d’ailleurs contraire à l’esprit de l’article 8 de la Constitution qui stipule que « l’opposition politique est reconnue en République Démocratique du Congo. Les droits liés à son existence, à ses activités et à sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir sont sacrés. Ils ne peuvent subir de limites que celles imposées à tous les partis et activités politiques par la présente Constitution et la loi. »
Par conséquent, il convient d’abord de poser les fondements d’une démarche corrective à cette entrave que sont les regroupements politiques via une répartition des postes par parti politique tel que la Constitution le consacre. Par la suite, on peut aussi tenir compte des forces de l’opposition extra-parlementaires d’hier issues des espaces leur reconnus comme acquis. Cela favorisera la restauration des réels équilibres sur terrain, ce qui est de nature à renforcer la cohésion nationale d’une part, et à minimiser les risques de remise en question du Gouvernement LUKONDE d’autre part.
Pour ce qui est de la problématique des substituts au leadership telle que généralement pensée par le politique, elle est de nature à semer la confusion dans des communautés déjà en difficulté et aux sensibilités ethno politiques prononcées.
Le principe général et positif des substituts veut que l’on puisse remplacer l’influence d’un leader sur ses subordonnées ou ses affiliés dans une communauté donnée par des mécanismes ou outils d’auto-prise en charge qui permettront à la communauté d’atteindre une certaine autosuffisance.
Mais la réalité politique est que l’on voudrait remplacer des leaders qui apportaient assistance là où l’Etat s’était désengagé par d’autres pseudo-leaders souvent fabriqués dans les officines politiques par pur opportunisme ou pour le besoin de la cause sans tenir compte des impacts profonds de cette politique qui dans le long terme ne profite à personne.
Les pseudo-leaders cherchant à se créer rapidement une place là où ils étaient absents seront tentés de manipuler la réalité du terrain par des pratiques conflictuelles et improductives qui déstabiliseront l’ordre naturel, et ce, prétendument au nom et pour le compte du Chef de l’Etat. C’est ainsi que l’ancien MPR, parti-Etat, et surtout l’AMP du pouvoir sorti, se sont transformés malgré les bonnes intentions de départ en fabrique d’opposants, sans pour autant apporter un développement significatif aux communautés qu’on voulait soi-disant aider. Le cas de figure le plus éloquent est celui de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social, UDPS en sigle. En 37 ans de vie politique, les leaders de ce parti politique ont été à tous les régimes et à toutes les sauces soumis à cette politique de substitution pour un résultat négatif sur de nombreux plans.
En effet, aucun développement significatif et durable n’a été apporté aux communautés et espaces qui étaient attachés aux leaders de l’UDPS. Malgré cela, l’UDPS, elle, contrairement à ses détracteurs, demeure !
Aujourd’hui au pouvoir, ses représentants pourraient contribuer au rétablissement des équilibres.
On peut donc tirer leçons des erreurs du passé en disant que la meilleure des solutions pour renforcer l’action du Président de la République et du Premier Ministre partant de la formation du Gouvernement est que soient nécessairement pris en compte les leaderships authentiques des hommes et femmes porteurs de valeurs qui acceptent d’accompagner, sincèrement le Président de la République dans ses efforts de développement de la RDC.
En guise de conclusion générale, pour l’Union Sacrée qui offre aux Congolais un nouveau départ devant les emmener jusqu’aux prochaines échéances électorales où ils s’exprimeront sur la manière dont le pays aura été géré, il est important que le Gouvernement LUKONDE soit une réussite tant dans la forme que dans le fond pour un mandat fructueux du Président de la République au bénéfice des Congolais qui n’ont le luxe de perdre du temps dans des situations de conflictualités. D’où l’intitulé de cet exposé : « Rien ne sert de courir, il faut parti à point ! ».
Loli NKEMA LILOO BOKONZI
Président national de l’Alliance pour la Gouvernance des Valeurs (AGV)
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Radié, diffamé, mais blanchi : Dr Fabien Nzoko « Poutine » refuse de plier ! ( Droit de réponse en 10 points )

Accusé à tort, radié sans preuve et exclu illégalement de son syndicat, le Dr Fabien Nzoko Fwankenda contre-attaque. Lavé de tout soupçon par la justice, soutenu par l’Inspection générale du travail et réhabilité par le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Kalamu, ce syndicaliste au franc-parler, surnommé « le Poutine de la corporation médicale », refuse de se taire. Voici son droit de réponse à ce qu’il qualifie de cabale orchestrée par l’actuel bureau national du SYNAMED.
DROIT DE RÉPONSE
1. Ayant fait l’objet d’une cabale de la part de ses Camarades Syndicalistes, Membres du Bureau National du SYNAMED asbl, le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA n’entend pas capituler face à la campagne de contre-vérités orchestrée par l’actuel Bureau National du SYNAMED.
2. Ayant été accusé à tort pour une participation à la subtilistion des fonds dans le compte d’un Médecin et grâce aux moyens mis en place à cette fin par le SYNAMED, la victime avait saisi, tour à tour, le Parquet Général de Kinshasa Matete, l’Ordre des Médecins pour obtenir des sanctions exemplaires contre le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA.
3. Concernant le Parquet Général, celui-ci après investigations, a classé le DOSSIER SANS SUITE POUR DES FAITS NON ÉTABLIS.
4. De son côté, pour les mêmes faits jugés non établis par le Parquet Général, l’ordre des Médecins s’est déclaré compétent à sanctionner et avait prononcé la Radiation au premier degré.
5. Conformément à l’article 21 du Code de Déontologie Médicale, le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA a sollicité la révision de la décision au Conseil National.
6. A ce jour, l’ordre des Médecins n’a notifié le Dr Fabien Nzoko d’aucune décision. Or, sans notification, pas de sanction.
7. Ayant saisi l’Inspection Générale du Travail pour violation des Statuts du SYNAMED, spécialement son article 20 sur la convocation d’un Congrès, cette dernière, après examen des dossiers et confrontation (séchée à 3 reprises par le SYNAMED), a demandé la réhabilitation du Dr Fabien NZOKO FWANKENDA à son poste de Secrétaire Général National Adjoint chargé de l’administration, Études et Documentation.
8. Étant donné que le SYNAMED est une ASBL, le Dr Fabien Nzoko FWANKENDA avait saisi le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Kalamu pour solliciter, conformément à la Loi 004 de 2001, relative aux ASBL, l’annulation de la Décision de retrait de mandat prise par le 1er Congrès Extraordinaire.
9. En date du 28 Mars 2025, le TGI Kalamu a ordonné l’annulation de la Décision de retrait de mandat. Le SYNAMED a été notifié.
10. Pour circonscrire toute cette cabale montée dans l’unique objectif de Museler un Syndicaliste qui dérange par ses interventions , le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA avait organisé une Conférence de Presse ouverte au public avec comme thème « Le CALVAIRE D’UN SYNDICALISTE: BOURDES ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES DU BUREAU NATIONAL DU SYNAMED « . Elle s’était tenue le 02 avril 2025 au Carrefour des Jeunes. Le SYNAMED est resté silencieux.
Le Communiqué de Presse du SYNAMED est in DÉNI des évidences de la réhabilitation et de l’innocence du Dr Fabien NZOKO FWANKENDA, affectueusement appelé « le Poutine de la Corporation Médicale », pour son leadership syndical éclairé.
Le Dr Fabien NZOKO FWANKENDA n’est ni Exclus du SYNAMED ni radié par l’ordre des Médecins. Malheur aux Vaincus, disaient les Romains.
Fait à Kinshasa le 15 Mai 2025
Dr Fabien NZOKO FWANKENDA ,
Secrétaire Général Adjoint du SYNAMED en charge de l’administration, Études et Documentation.