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Gouvernement : le PPRD bloquerait-il la mise en place ?

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Il ne faut pas être un politicien aguerri pour comprendre que l’âpres bataille entre Majorité populaire et celle parlementaire pour la formation du gouvernement se poursuit dans le microcosme politique.

Pour ceux qui sont dans le secret du roi, il n’y a point de doute sur une stratégie de la Majorité parlementaire pour empêcher Félix Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo, d’accomplir son mandat en toute quiétude. Une stratégie désormais mise à nue.

Des caciques de l’ancienne majorité présidentielle(MP), proches de l’autorité morale du Front Commun pour le Congo(FCC) ne s’en offusquent même plus.
Ils font pression pour occuper des postes stratégiques au gouvernement. Ils ne jurent que par le contrôle des ministères régaliens dont celui de l’Intérieur, de la Justice, des Finances et d’autres portefeuilles clés qui génèrent les ressources financières.

« Ils veulent garnir leurs poches en vue de préparer les élections de 2023 », affirme Vicky Mbiya de GSAP/Fatshi.
Un pilonnage en règle que mène le PPRD dont la boulimie commence à fissurer les lignes ffcienes.

L’AFDC-A en est sortie la victime expiatoire mettant notamment Bahati Lukwebo, son autorité morale, dans la même situation que Henry Thomas Lokondo.

Tenez depuis les élections de décembre 2018, les Kabilistes issus du PPRD mèneraient une offensive soutenue dans la droite ligne de la formation du gouvernement. Ils seraient inquiets de leur affaiblissement par la Majorité populaire détenue par le CACH dont la démonstration de force lors de l’incident du palais du peuple est venu doser les assurances des certaines personnalités qui croyaient disposer d’un large boulevard sans obstacle.

Depuis six mois, le PPRD multiplie des stratagèmes machiavéliques pour inciter le président à se lasser et de rejoindre leur option avec un mot d’ordre clair : « mettez votre énergie à nous aider plutôt que votre parti ».

En première ligne de cette opération d’envoûtement, explique un Vicky Mbiya, figure l’occupation des postes importants notamment, et le ministère des finances, de l’Intérieur, de la Justice, etc.
Et ce, nonobstant les autres institutions clés qu’ils controlent déjà dont le parlement et les gouvernorats.

Dans les coulisses du PPRD, plusieurs raisons sont évoquées pour occuper coute que coûte ces postes de responsabilité.
Le ministère de l’intérieur doit d’être acquis pour contrôler la Police nationale congolaise et les services de sécurité afin de bien opérer lors des prochaines élections.

C’est dans cette optique qu’ils tiennent à occuper également les ministères clés qui gèrent des recettes de l’Etat, en l’occurrence le ministère des Finances.

Ce dernier est dans leur collimateur et les membres du FCC viseraient à utiliser ce portefeuille pour l’achat de conscience.

Selon cet analyste, ils se prévalent de la Majorité parlementaire alors qu’ils sont conscients de leur combine minutieusement opérée avec la complicité la Commission électorale nationale indépendante.
C’est ainsi qu’il y a, selon lui, une majorité à l’Assemblée nationale, Assemblées provinciales et au Sénat.

Curieusement, des langues proches du FCC se délient pour affirmer, à tort ou à raison, que Félix Tshisekedi n’a pas le pouvoir.

Les jeunes du PPRD l’ont rappelé lors de la réplique donnée à l’UDPS au palais du peuple.

A cette campagne d’intoxication, les médias étrangers ont été mis à contribution.
C’est ainsi que dans l’interview qu’il a accordée à des chaînes étrangères, une question piège a été posée au Président de la République, à savoir : « S’il est le Président de la République ». Dans sa réponse, il a affirmé et il a dit qu’il assume.

Sûrement Félix-Antoine Tshisekedi est confiant en sa Majorité populaire.
Dans ce combat entre la Majorité parlementaire et la Majorité populaire, il ressort que des actes posés par les Kabilistes sont dévoilés au grand jour.
Par exemple, cite l’analyste politique, le refus du ministre de Portefeuille de signer l’acte pour que les nominés de la Gécamines et de la SNCC prennent possession de leurs postes.

La présidente de l’Assemblée nationale n’avait-elle pas déclaré qu’un ordre mal donné ne s’exécute pas ?
Cela a levé le pan sur ce que tout le monde sait déjà: le FCC veut faitre échouer Félix Tshisekedi pour revenir aux affaires, mais est il que le peuple n’est pas dupe, il se rappelle sûrement de 18 ans de souffrance, de corruption, des arrestations arbitraires.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NETTchèques


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Contrôle parlementaire dans les entreprises minières : « Nous serons trop rigoureux et sans complaisance pour l’intérêt de Sakania » (Serge Chembo Nkonde, député national)

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Comme prévu, le député National Serge CHEMBO NKONDE, à la tête d’une Commission parlementaire, a débarqué ce samedi 25 janvier 2025 à Sakania, dans la province du Haut-Katanga.

Après un accueil délirant à l’entrée de la commune rurale de Sakania, le cortège des députés s’est dirigé au Bureau du territoire pour une adresse à la population.

Dans son intervention, Serge CHEMBO NKONDE a remercié la population pour l’accueil chaleureux réservé à la délégation. Il a expliqué l’objet de sa mission qui consiste à faire un contrôle rigoureux dans les entreprises minières du territoire de Sakania, respectivement à : KICC, SABWE MINING, JIAYOU, FRONTIÈR afin de relever les conditions dans lesquelles les travailleurs sont traités.

Pour Serge CHEMBO NKONDE, le soucis premier est de voir ces entreprises contribuer effectivement au développement de Sakania, selon la volonté du président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi.  » Nous sommes venus à Sakania, avec mes collègues députés nationaux, pour un contrôle parlementaire dans les entreprises minières. Nous avons beaucoup parlé à l’Assemblée nationale, présentant vos doléances sur la maltraitance dont vous êtes victimes. Aujourd’hui, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, nous a confiés une mission. Nous commençons le travail le lundi, mardi et mercredi dans les entreprises JIAYOU, KICC, FRONTIÈR, SABWE MINING et des mesures fermes seront prises pour le bien-être de la population de Sakania « , a déclaré Serge CHEMBO NKONDE.

Notons que, ce contrôle parlementaire démarre le lundi et prendra 3 jours.

Cette Commission de contrôle parlementaire est composée de : Tobie Kayumbi, élu de Mbuji-Mayi, Patrick Munyomo, élu de Goma, Dorothée Madiya Mwamba de Kinshasa, et un élu de Kasenga, Balth Chola.

Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET


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