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Gouvernement : La démission du ministre de l’Économie pas toujours à l’ordre du jour !

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Ce lundi 11 avril 2022, il fera deux semaines jour pour jour depuis que la chambre basse du parlement a voté pour le départ du ministre de l’Économie, Jean Marie Kalumba, membre du gouvernement Sama Lukonde.

Plusieurs griefs étaient retenus contre lui notamment : l’incompétence notoire dans l’exercice de ses fonctions, la hausse récente des prix des produits de première nécessité sur le marché congolais ; le non-respect des tarifs officiels par les opérateurs du secteur du transport aérien et les pénuries d’essence dans certaines stations de la capitale et les prix relativement élevés des carburants à l’intérieur du pays.

Dans un communiqué signé par le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, le gouvernement dit avoir pris acte de la déchéance de ministre de l’Economie nationale, Jean Marie Kalumba, par l’Assemblée nationale.

«Tirant les conséquences de cette décision parlementaire, le Gouvernement rassure que toutes les formalités administratives d’usage sont en cours, afin de faciliter le dénouement de la procédure ayant ainsi visé, de manière individuelle, un de ses membres», avait précisé le communiqué.

Toutefois, depuis lors on ne sait pas à quel niveau se trouve lesdites formalités administratives d’usage annoncées par Patrick Muyaya.

Deux semaines après son éviction par le parlement, le ministre de l’Economie n’a pas toujours déposé sa démission.

D’où plusieurs interrogations: Est-ce un bras de fer entre l’Assemblée nationale et le Gouvernement? Jean Marie Kalumba est-il toujours entrain d’expédier les affaires courantes ou comment ?

Jusqu’à présent, aucune suite n’a été donné sur ce dossier par le Gouvernement à l’issue du dernier Conseil des ministres tenu le 8 mars dernier.

Des officines annoncent que plusieurs députés nationaux issus de l’AFDC-A, plateforme chère au Président du Sénat, Bahati Lukwebo, ont été mécontents que le ministre issu de leur regroupement politique soit évincé alors qu’il est membre de l’Union sacrée. Ils auraient promu des représailles à l’endroit d’autres ministres.

D’où peut être la cause de cette posture indélicate à la fois du Gouvernement et de l’Assemblée nationale.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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