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Gombe: Emmanuel Otshudiema sensibilise sur l’usage de la machine à voter

Au cours d’une activité organisée en faveur des électeurs de la commune de la Gombe, le samedi 10 novembre 2018, Me Emmanuel Otshudiema a appelé l’ensemble de la population de cette commune qui l’a vu grandir à s’approprier l’usage et l’utilisation de la machine à voter en prévision des élections crédibles fixées au 23 décembre 2018.
Cet appel lancé par Emmanuel Otshudiema était donc la bienvenue au cours de cette circonstance.
L’intervenant au cours de cette journée d’éducation électorale, Emmanuel Otshudiema a saisi ces instants pour informer son assistance que le débat autour de la machine à voter ne valait plus la peine, car elle a déjà été utilisée sous d’autres cieux. Même si, a-t-il reconnu, pour la RDC il s’agissait d’une toute première expérience.
Il a souligné que c’est depuis bien longtemps que les élections étaient réclamées. » Mais voilà qu’elles sont là, certaines personnes préfèrent créer des astuces pour détourner l’attention de la population congolaise en lançant des appels au rejet de cet outil informatique pour faire sombrer le pays dans le chaos ».
Emmanuel Otshudiema a estimé que l’heure n’était plus à la distraction et que les élections devraient bel et bien avoir lieu à la date fixée.
Notons que l’assistance présente à cette journée de sensibilisation a eu le privilège d’expérimenter la machine à voter sous la direction de la Commission nationale électorale (CENI).
Signalons qu’ Emmanuel Otshudiema est aussi candidat aux législatives provinciales dans la commune de la Gombe.
M.M/CONGOPROFOND.NET
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Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.
Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.
« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.
Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.
À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.
« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.
Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.
Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.
Dorcas Mwavita/Congoprofond.net