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Goma : interdition formelle de circuler sans cache-nez à partir de ce mercredi !
L’annonce est du ministre provincial des Finances et Mines, faîte ce lundi 10 août à la presse à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Il l’a dit après avoir visité certaines écoles, se rassurant du respect des mesures et barrières dans plusieurs établissements scolaires dont les finalistes ont repris les cours ce même lundi 10 août.
Pour David Kamuha Musubao, l’on a constaté que la plupart de la population du Nord-Kivu a confondu la fin de l’Etat d’urgence sanitaire à la fin de la pandémie. D’où le relâchement de ces mesures et barrières par la population.
Pour les faire observer afin de lutter contre cette maladie surtout que la province enregistre, ces derniers temps, une croissance des cas de Covid-19, l’argentier de la province du Nord-Kivu annonce qu’un bouclage de la police commence à partir de ce mercredi 12 août pour arrêter ceux qui ne portent pas de cache-nez.
« Pour essayer de renforcer effectivement les mesures, le gouvernement provincial a pris certaines mesures plus fortes puisque d’ici le mercredi prochain, nous allons organiser le bouclage dans toute la ville, dans toute la province. Désormais, ne pourra être admise à la circulation que la personne qui pourra avoir son masque et bien le porter. Nous allons renforcer le contrôle au niveau des points d’entrée de la ville, au niveau des points chauds, des carrefours pour nous rassurer que dans les bus, dans tous les moyens de transport, les mesures sont respectés », a annoncé David Kamuha Musubao.
Les contrevenants seront amenés au stade les volcans en ce qui concerne la ville de Goma et seront soumis à payer les amendes, a précisé cette autorité.
Selon le dernier bulletin épidémiologique, le Nord-Kivu compte actuellement 446 cas de Covid-19 et donc, vient à la deuxième position après Kinshasa parmi les provinces déjà touchées par cette pandémie.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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