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Funa: le N°79 Mukendi Tshizemba Patrick, une candidature pour l’égalité des chances
Longtemps adepte de la posture d’analyste de la vie politique de la RDC, souvent acteur passif, comme bon nombre de la crème d’intellectuels congolais et kinois en particulier.
Il a longtemps observer les différentes péripéties des politiciens congolais et de la marche de la Nation au travers des gouvernants et de leurs opposants.
De ces observations, conclut-il, il appert une réalité implacable : la Nation congolaise est en danger car elle court à sa perte du fait dune crise économique aigue exacerbée par des remous politico-militaires troublant la paix des citoyens congolais. » Mais il y a un danger encore plus grand et on ne peut plus sournois : l’inversion des valeurs au sein de la société congolaise, ainsi le mal est considéré comme la norme à suivre alors que l’inverse est considéré comme une faiblesse et n’est plus valorisé. Cela est d’autant plus vrai quel que soit le bord politique où l’on se situe.
Devant un tel constat de déliquescence morale de la société congolaise en général et kinoise en particulier, il n’est plus possible de rester les bras croisés à observer le pays continuer à régresser alors qu’il devrait progresser.
Il n’est plus un secret pour personne que notre pays a besoin d’un souffle nouveau incarné par l’alternance.
Cette alternance devrait être matérialisée à tous les niveaux, pas seulement à la tête de l’Etat, mais à partir de la base aussi », appuie Patrick Mukendi Tshizemba.
Les jeunes sont au chômage, mais qui sen préoccupe ?
Les parents ne savent plus à quel saint se vouer tant leurs problèmes sociaux semblent insolubles.
Quel bilan peut-on faire de 58 ans dindépendance ?
Les choses saméliorent-elles pour le peuple congolais ?
Jusquà quand devrions-nous demeurer la risée de nos voisins et du monde entier ?
A ces questions de fond, répond le candidat numéro 79 à la députation nationale pour la circonscription de la Funa, nous avons la responsabilité, nous tous, de nous demander quelle est notre part de responsabilité dans ce tableau peu reluisant ?
Beaucoup d’entre nous se plaignent tous les jours de notre réalité quotidienne, de la corruption qui gangrène notre société, de la gestion de la chose publique qui ne profite pas au plus grand nombre, des difficultés pour les citoyens que nous sommes à nouer les deux bouts du mois, à obtenir un logement décent, à éduquer nos enfants dans les meilleurs dispositions et tant dautres maux.
L’élite intellectuelle congolaise préfère souvent se limiter à observer les faits, les commenter, les critiquer, mais ce n’est pas suffisant.
Le temps de la rébellion dialectique est révolu, l’heure est venue de s’engager et de prendre notre destinée en main.
Patrick Mukendi Tshizemba ne peut plus vivre sans rien dire, sans rien faire, sinon il serait complice de la vaste entreprise de destruction de ce pays que Dieu nous a confié.
Sa conscience, son amour pour la RDC et ses enfants le conduisent aujourdhui à se présenter à la députation nationale pour la Circonscription de Kinshasa/Funa.
QUI EST PATRICK MUKENDI ?
Patrick Mukendi Tshizemba, âgé de 42 ans, est né à Lubumbashi dans une famille de six enfants dont il est l’aîné.
Marié et père de 3 enfants, il est bon chrétien et porteur de réelles valeurs morales.
Titulaire d’une Licence en Droit Public de l’université de Kinshasa et Diplômé de l’Institut Technique de Banque (ITB/France).
Il poursuit une brillante carrière de banquier depuis plus dune décennie.
Consultant et formateur à temps partiel, il oeuvre beaucoup pour la promotion de l’emploi des jeunes et de l’entrepreunariat.
Sur le plan social, il a évolué durant plusieurs années dans les mouvements associatifs, ce qui lui a permis dêtre au contact des différentes couches de la société kinoise.
Ces différentes expériences lui ont ainsi permis d’acquérir une forte expérience des hommes et des questions socio-économiques liées à leur développement.
SA VISION
Lutter contre l’inversion des murs et des valeurs contraires à la morale par une éducation civique accrue et renforcée, car le problème congolais réside en tout premier lieu dans sa mentalité qui tend vers une posture de résignation face à l’adversité.
Favoriser la formation des jeunes à des tâches et métiers à des coûts accessibles à tous afin d’améliorer leur chance d’accès à des emplois.
Travailler à la promotion de l’emploi des jeunes et de la culture de l’entrepreunariat.
Mettre en place des mécanismes durables et fiables pour favoriser les opportunités d’emploi ainsi que l’esprit d’entrepreneuriat auprès des jeunes et des mamans.
Faire entendre la voix de la jeunesse des quartiers défavorisés qui n’a que trop donné aux politiciens de tout bord sans recevoir son dû.
Instaurer une démocratie qui soit réellement participative avec l’apport des différentes couches de la population aux projets de développement de notre société.
SES ENGAGEMENTS
Oeuvrer dans le sens de la mise en place des structures étatiques favorisant l’entrepreunariat des jeunes en vue de réduire le chômage;
Oeuvrer pour la réforme de la règlementation sur la professionnalisation des jeunes diplômés (formation professionnelle, stage, priorité des nationaux à l’emploi, obligation de représentativité des compétences locales à certains postes de direction.);
Porter la voix des sans voix auprès des instances décisionnelles du pays grâce à une démocratie participative avec la base ;
Promouvoir les projets de développement économiques et sociaux portés par les populations;
Combattre les anti valeurs par la promotion des valeurs morales et chrétiennes, notamment par la proposition de l’adoption dun programme national d’éducation civique et l’instauration d’un service citoyen obligatoire pour les jeunes diplômés.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Changement de la Constitution : Fayulu et Katumbi main dans la main pour déjouer le projet de F. Tshisekedi
Discrètement, les opposants politiques congolais, Martin Fayulu et Moïse Katumbi se sont rencontrés ce samedi 7 décembre à Genval, en Belgique.
Selon de nombreuses sources, cette rencontre entre les deux figures emblématiques de l’opposition congolaise s’inscrit dans le cadre de mise en place d’une coalition pour faire échec à l’initiative visant à changer la Constitution. Le seul moyen, selon l’opposition, de mettre fin au mandat de Félix Tshisekedi en 2028.
Si peu d’informations ont filtré sur le contenu exact de leur échange, des sources concordantes indiquent qu’ils ont formalisé leur rapprochement pour s’opposer à l’initiative politique de Félix Tshisekedi, liée à la révision/changement de la Constitution.
Cette rencontre a une valeur symbolique forte pour l’opposition congolaise, car c’est à Genval, dans la province brabant Wallon en Belgique, que s’était formé en juin 2016 le Rassemblement de l’opposition (Rassop), un front unifié destiné à faire face à l’ex-président Joseph Kabila. À l’époque, l’opposition accusait Kabila de vouloir contourner la Constitution pour briguer un troisième mandat.
Peu avant cette rencontre en Belgique, les secrétaires généraux de l’ECIDE de Martin Fayulu, d’Ensemble de Moïse Katumbi et du PPRD de Joseph Kabila, avaient signé en novembre dernier une déclaration commune rejetant catégoriquement toute initiative visant à modifier la Constitution. Un document qui a marqué un premier pas vers une coordination plus étroite entre ces forces politiques, qui voient dans le projet de révision constitutionnelle une tentative de prolonger le pouvoir de Félix Tshisekedi au-delà de 2028.
Il est important de signaler que les détails sur les discussions de ce tête-à-tête tenu ce samedi entre Fayulu et Katumbi, n’ont pas été publiquement dévoilés. Toutefois, il reste à retenir que les deux figures s’opposent catégoriquement au projet constitutionnel du président Tshisekedi est claire.
Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET
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