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Forum national sur la vaccination: F. Tshisekedi attend, ce mardi, des propositions solides des participants

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En marge de l’ouverture du Forum national sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite en RDC, lundi 22 juillet 2019 à Kempinski Fleuve Congo hôtel à Kinshasa, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l’engagement de faire de la vaccination, durant son mandat, un pilier majeur de la couverture santé universelle qu’il a lui-même initiée.

F.A. Tshisekedi

 

Il se dit heureux et soulagé de la tenue de ces assises pour échanger sur les moyens de mieux protéger les enfants par la vaccination, ainsi que sur l’éradication de la poliomyélite en RDC. Aussi, a-t-il exhorté les participants à ce forum à ne ménager aucun effort pour fournir des propositions solides au regard des attentes du pays en matière de vaccination pour l’éradication de la poliomyélite avec un système de santé renforcé.

Par ailleurs, le président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI a egalement affirmé que certaines maladies qui tuent les enfants sont évitables par la vaccination.

“C’est pour cette raison que notre pays a toujours soutenu cette activité à travers le Programme élargi de vaccinations du ministère de la santé publique, que ce soit par la vaccination continue de routine que par des campagnes de vaccination des masses”, a-t-il soutenu dans son discours.

À l’en croire, durant son mandat, sa vision est que tout Congolais ait accès à tous les soins et services de santé de base dont il a besoin, sans encourir une ruine financière ou économique.

S’agissant de l’enfant, en particulier, a-t-il dit, malgré les efforts soutenus du gouvernement et des partenaires, notre pays enregistre encore un taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde. De ce fait, il a pris par la même occasion, l’engagement de changer la situation en se mettant au travail sans relâche.

De son côté, Pierre Kangudia Mbayi, ministre a.i de la Santé, a dans son allocution rappelé que devant la charge de morbidité, de mortalités et d’incapacité dues aux maladies évitables par la vaccination, avec son lot d’épidémies accompagnées d’un nombre élevé de décès, surtout parmi les enfants de moins de 5 ans, l’Assemblée mondiale de la santé avait approuvé, en 2012, le plan d’action mondial pour les vaccins pour la période allant de 2012 à 2020.

Ce plan, a-t-il laissé entendre, fixe comme objectif de vacciner au moins 90% d’enfants avant leur premier anniversaire.

L’occasion faisant le larron, Roger Kamba, conseiller spécial du Chef de l’État en matière de santé et couverture des maladies universelles, a rappelé que la RDC a mis en place au sein du ministère de la Santé, un programme élargi de vaccinations dont la mission est de protéger les enfants contre diverses maladies avant leur premier anniversaire.

Il sied de signaler que ces travaux vont encore se poursuivre aujourd’hui et des recommandations sont attendues pour renforcer la mise en œuvre des stratégies prioritaires pour la relance du programme élargi de vaccination y compris l’engagement politique et la redevabilite des autorités au niveau national et provincial.

À titre de rappel, ces travaux sont organisés par le ministère de la Santé publique et ses partenaires dont l’organisation mondiale de la santé, l’UNICEF, la Banque mondiale, Gavi, Alliance du Vaccin, USAID, US-CDC, Fondation Bill et Mélinda Gates, Rotary International, de Path, de Caritas, de Sanru et tant d’autres.

MUAMBA CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET


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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

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La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


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