Connect with us

Politique

Formation du Gouvernement : Les Warriors devraient laisser place aux vertébrés, le Ministère de l’EPST aux enseignants, celui de la Justice aux juristes, etc

Published

on

Le Gouvernement de la République, qui sera bientôt mis en place, doit regorger des profils correspondant à chaque Ministère et présenter une taille moins grande que celle du précédent Gouvernement et ce, en fusionnant certains portefeuilles, dans le but de confier la gestion de chaque sous-secteur de la vie nationale, aux techniciens et de résoudre le problème de pléthore.

Ces préoccupations sont partagées par le mouvement dit : « Les héritiers d’Etienne Tshisekedi », dont les responsables sont montés au créneau au début cette semaine, pour demander au Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et au Formateur du Gouvernement, Augustin Kabuya Tshilumba, de tenir compte de cet aspect des choses, pour la formation du nouveau Gouvernement.

En effet, le Coordonnateur de ce Mouvement, Jean Malenga Mongumu, qui s’est exprimé à travers le micro de nos confrères de Top Congo, le lundi 04 février 2024, pense qu’il faut que le profil de la personne réponde au Ministère qui lui sera confié.

Autrement dit, pense-t-il à titre d’exemples, le Ministère de la Justice doit être dirigé par un juriste, celui de la Santé par un médecin, de l’EPST par un enseignant, etc.

Soulignons que le Syndicat National des enseignants catholiques (SYNECAT), par la bouche de son Secrétaire Général, Jean-Bosco Puna, a toujours plaidé pour que le Ministère de l’EPST soit confié à un enseignant de carrière.

Aussi, le Coordonnateur Jean Malenga Mongumu soutient-il que certains Ministères doivent être fusionnés, évoquant le cas de l’Education Nationale qui comprend plusieurs sous-secteurs, à savoir : l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, l’Enseignement Supérieur et Universitaire, la Recherche Scientifique, la Formation Professionnelle, Arts et Métiers, ainsi que l’Education non Formelle.

« Pour résoudre le problème de pléthore des portefeuilles, nous proposons qu’ils puissent réunir tous ces cinq sous-secteurs de l’Education Nationale, en un seul Ministère d’Etat, celui de l’Education Nationale, avec quatre Vice-Ministres dont un en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, un en charge de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de Recherche Scientifique, un en charge de la Formation Professionnelle, Arts et Métiers et un en charge de l’Education non Formelle qui s’occupe des enfants non scolarisés et des enfants déscolarisés », a déclaré Jean Malenga.

De son côté, un autre cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), Junior Katende, propose que les Ministères à caractère technique soient confiés aux Ingénieurs.

« Dans tous les Gouvernements qui se sont succédés, l’Ingénieur en République Démocratique du Congo a souvent été cantonné au second rôle c.à.d celui de l’expert dans un cabinet. Pour le cas des Ministères comme celui de la Santé et celui de la Justice, on prend toujours les profils qu’il faut par rapport à ces Ministères », a-t-il indiqué.

Par contre, martèle cet Ingénieur en Bâtiments et travaux publics, au niveau des Ministères à caractère technique, c’est de l’à peu près et les répercussions sont négatives sur la vie quotidienne en République Démocratique du Congo.

« Nous demandons au Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi et au Formateur du Gouvernement Augustin Kabuya Tshilumba, d’exiger des partis et regroupements politiques de présenter des profils qui correspondent notamment pour les Ministères à forte exigence technique parce que même lors des Conseils des Ministres, il y a des décisions qui doivent être prises séance tenante. S’il n’y a pas d’Ingénieurs ou techniciens qualifiés capables de résoudre ou de donner solution à un problème qui se pose à une entité technique, ça sera un retard et ça pose problème », a-t-il souligné.

Et de conclure : « Nous demandons au Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo de tenir compte de cette approche de sorte que le Gouvernement qui va entrer en service, soit un Gouvernement des vertébrés, en lieu et place d’un Gouvernement des Warriors ».

Notons que les préoccupations exprimées par ces cadres de l’UDPS et membres du Mouvement « Les héritiers d’Etienne Tshisekedi » sont pertinentes et sont de nature à résoudre un certain nombre des maux qui gangrènent le pays. Elles rejoignent les aspirations de l’opinion publique qui souhaite la réduction du train de vie des Institutions publiques.

Bref, le Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et le futur Premier Ministre, dans les pouvoirs qui leur sont conférés par les Lois de la République, peuvent en tenir compte, car il est très important que le Gouvernement soit composé de techniciens que de bureaucrates. Il est aussi normal que chaque Ministère soit piloté par un Ministre présentant un profil qui correspond et la fusion des portefeuilles s’avère également indispensable.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

Politique

Opacité, foot et millions : Serge Chembo met Didier Budimbu face à ses responsabilités

Published

on

L’ancien ministre des Sports et Loisirs, Serge Chembo Nkonde, aujourd’hui député national élu de Sakania, revient sur le devant de la scène avec une interpellation ciblée. Dans une question écrite adressée à l’actuel ministre Didier Budimbu Ntubuanga, il exige des éclaircissements sur deux partenariats récemment signés entre le gouvernement congolais et des clubs européens, notamment l’AS Monaco et un club espagnol dont l’identité n’a pas encore été révélée.

Dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale, Chembo Nkonde invoque l’article 180 du Règlement intérieur pour soumettre formellement sa démarche. Il y joint une question écrite sollicitant des précisions sur la nature, les objectifs, les implications financières et les retombées concrètes de ces contrats pour le développement du football en République Démocratique du Congo.

« Il est indispensable que ces accords fassent l’objet d’une communication transparente. Le peuple congolais doit savoir ce que ces partenariats apportent réellement au sport national, au-delà des effets d’annonce », martèle Chembo Nkonde dans sa lettre datée du 17 juin 2025.

Il insiste également sur le fait que ces démarches ne doivent pas se faire dans l’opacité, afin d’éviter toute suspicion de favoritisme ou de détournement d’objectifs.

Alors que l’opinion publique reste divisée sur ces partenariats européens jugés à la fois ambitieux et flous, la réponse du ministre Didier Budimbu est très attendue. Pour beaucoup d’acteurs du sport congolais, cette clarification pourrait lever le voile sur une politique sportive encore trop souvent marquée par le manque de suivi et de vision à long terme.
Affaire à suivre sur fond de pression parlementaire croissante.

Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET

Spread the love
Continue Reading