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Politique

Force est-africaine en RDC : le mandat prolongé jusqu’au 8 septembre 2023

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« Les chefs d’Etat ont félicité le président Félix Tshisekedi pour son engagement dans la restauration de la paix dans la partie orientale de la RDC, et se sont accordés sur la prolongation de l’accord sur le statut des forces (SOFA) pour 6 mois, du 8 mars au 8 septembre 2023, afin de consolider les gains obtenus par la Force régionale est-africaine », a-t-on souligné dans ce communiqué final de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).

 

Les chefs d’État et de gouvernement ont, en outre, « condamné, avec force, les violations du cessez-le-feu dans l’Est de la RDC, et enjoint la Force régionale de l’EAC à prendre des mesures pour arrêter leur répétition ».

 

Ils ont, par ailleurs, « pris acte du fait que tous les pays contributeurs ont déployé des troupes dans leurs différentes zones d’opération respectives et noté la réduction des affrontements dans l’Est de la RDC. Ils ont demandé à cette dernière de faciliter le déploiement total des troupes sud-soudanaises ».

 

*Garder et maintenir les zones libérées par le M23*

 

Le texte précise, en outre, que le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement « a enjoint la Force régionale est-africaine de garder et maintenir les zones libérées par le M23 et d’autres groupes armés ; superviser le retrait ordonné du M23 et des autres groupés armés des zones occupées restantes ; protéger les civils et soutenir le retour des déplacés internes dans les zones libérées par les groupes armés ».

 

Il a aussi été demandé à cette Force régionale de travailler avec les chefs des forces de défense, avec la MONUSCO et les autres parties prenantes, pour visiter et vérifier, endéans 3 semaines, que le camp de Rumangabo est adapté au pré-cantonnement du M23 et d’autres groupes armés, tout en s’assurant que « les groupes armés locaux n’occupent pas les zones libérées par le M23 et par les groupes armés étrangers qui seront désarmés et rapatriés », a poursuivi la source.

 

Enfin, le sommet a demandé à la RDC et au Soudan du Sud d’engager des discussions bilatérales pour résoudre la question des forces négatives à leur frontière commune.

 

Auparavant, le ministre de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa avait, signale-t-on, opposé un refus catégorique au fait que le Rwanda fasse partie de l’équipe de vérification du futur site du pré-cantonnement des éléments du M23 à Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru, au nord de Goma.

 

Au cours de ces assises, le sommet a également pris acte de la prestation de serment de deux secrétaires généraux adjoints de l’EAC, à savoir l’Ougandaise Agnès Mutaawe Ssemuwemba et la Sud-soudanaise Andrea Aguer Ariik Malueth, et du juge Ignace-René Kayembe Kasanda de la RDC et de Mme Anita Mugeni du Rwanda en qualité de juges à Cour de justice de l’EAC.

 

ACP/


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Politique

Kasumbalesa : Le bloc de l’opposition prévoit des manifestations de riposte contre la réforme constitutionnelle

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Dans une déclaration politique lue ce samedi 07 Décembre 2024 dans la salle RIVA LODGE de kasumbalesa, le bloc de l’opposition politique sort de son silence et proteste contre l’initiative de révision ou changement de la Constitution envisagé par le Régime Tshisekedi.

Selon l’esprit de la déclaration, le pouvoir en place n’a pas des véritables raisons pour réviser ni changer l’actuelle constitution en dehors de l’idée de se maintenir au pouvoir au delà du délai Constitutionnel.

Pour le bloc de l’oppositionà kasumbalesa, composé de LGD de Matata, Ensemble de Katumbi et le PPRD de Kabila, le régime de Tshisekedi doit mettre de l’énergie au changement de la vie de la population car l’actuelle Constitution ne bloque en rien la matérialisation de la vision du président Tshisekedi.

C’est ainsi qu’en suivant le mot d’ordre de la haute hiérarchie de l’opposition, le bloc de l’opposition politique s’oppose farouchement à la démarche visant la revisitation ou le changement de la Constitution pour les raisons suivantes :

L’actuelle constitution n’est nullement l’oeuvre des étrangers ni rédigée à l’étranger mais le fruit des congolais réunis à Kisangani ;

La Constitution actuelle à permis la passation pacifique et civilisée du pouvoir et prône la cohésion nationale;

Elle assure le bon fonctionnement des institutions et un véritable Etat de droit ;

– Aucune disposition de la Constitution n’interdit au régime actuel d’améliorer la vie de la population;

– Aucune disposition n’interdit de finir avec la guerre de l’Est imposée par le M23, AFC avec le soutien du Rwanda ;

– Aucun article n’interdit de finir avec l’insécurité à kasumbalesa.

Pour faire échec à ce projet du pouvoir en place, le bloc de l’opposition annonce la tenue des plusieurs manifestations à kasumbalesa dans les jours avenirs.

Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET


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