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Football de Table : 13 nations à l’ouverture du Congrès africain ce jeudi au Pullman hôtel

La Fédération Congolaise de Football de Table (FECOFOTA) que dirige Bienvenu Ilanga a lancé, ce jeudi 13 février 2020 au salon Congo de Pullman hôtel, le 1er Congrès Africain de Football de Table. 13 nations africaines, y compris la RDC et les membres de la Fédération internationale, ont répondu présent à la cérémonie officielle d’ouverture. Témoin de l’événement: Charles Mbutamuntu, ministre provincial des Relations avec le Parlement, Éducation, Mines, Ressources hydrauliques et porte-parole du gouvernement, représentant du gouverneur de la ville empêché.
Dans son mot de bienvenu, le président de la FECOFOTA, Bienvenu Ilanga, a remercié les personnes qui ont rendu possible ces assises, entre autres, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, ainsi que d’autres, mais aussi la Fédération Internationale qui a accepté le parrainage de ces assises pour l’éclosion de cette discipline.
Par la suite, Bienvenu Ilanga a rappelé, de manière brève, comment est-ce que la FECOFOTA est née en 2017, alors qu’un expert a été envoyé par l’ITSF pour coacher les pratiquants sur la réglementation, la pratique ainsi que l’arbitrage.
« La FECOFOTA fonctionne conformément aux arrêtés ministèriels. Aussitôt née et installée, la FECOFOTA a vite fait de solliciter les services de l’ITSF enfin de consolider ses assises. La Fédération internationale avait dépêché en mai 2018 un de ses meilleurs experts, en la personne de Monsieur Christophe Jean Lerat , pour nous coacher sur la réglementation, la pratique et l’arbitrage. Son coaching était payant puisque la FECOFOTA encadre aujourd’hui près de 400 jeunes. Les premières sorties effectuées par les Léopards de football de table ( Burundi, Bénin, Cameroun) ont démontré que cet expert Christophe Jean Lerat a effectué effectivement un travail d’expert », a-t-il relevé.
Fort de ces acquis, la Fédération Congolaise de Football de Table a maintenant un certain nombre d’ambitions :
1. S’employer pour la vulgarisation et l’épanouissement de ce sport en Afrique ;
2. Développer ce sport avec le concours des autorités et des mécène;
3. Insérer ce sport dans les milieux scolaires en organisant des championnats scolaires ;
4. Installer des tables homologuées dans les parcs d’attraction.

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Ces assises qui vont se dérouler du 13 au 16 février ont comme objectifs : la création de la Confédération Africaine de Football de Table communément appelée « Baby-foot »; le choix du siège; l’élection du président du comité exécutif, et l’élaboration de calendrier du lobbying à l’attention des responsables politiques et sportifs du continent ainsi que l’annonce de la date et du lieu du premier championnat d’Afrique des Nations de football de Table.
Les 13 nations présentes sont : Nigeria, Togo, algerie, Benin, Mali, Maroc, Rwanda, Cote d’ivoire, RCA, Burundi, Zimbabwe ainsi que le pays hôte. Le président de la Fédération Internationale arrive le soir de ce 13 février.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !
Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.
Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.
Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.
Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?
L’affaire ne fait que commencer.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET