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Football: Africell, sponsor du tournoi des jeunes « Kinshasa International Cup »

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Plus de 500 jeunes se sont déjà inscrits au tournoi de football « Kinshasa International Cup » annoncé du 1er au 7 avril 2019. L’organisateur du tournoi, par ailleurs gestionnaire du stade municipal de Delvaux, Bob Makandalele, a confirmé la tenue de ce challenge au cours d’une conférence de presse organisée au même stade ce lundi 25 mars 2019.

Africell en pôle position

Au cours de cet entretien avec la presse, Bob Makendalele a informé les sportifs que la compagnie de télécommunication céllulaire « Africell » a pris les commandes pour sponsoriser ce tournoi « Kinshasa International Cup ». Malgré la clôture des inscriptions depuis le 25 mars, l’organisateur annonce que cette compagnie va prendre en charge l’inscription de 500 autres jeunes. Cette opération, indique-t-il, se ferra via ce réseau mobile.

Yves Diba pour coacher les 16 meilleurs

À l’issue de ce tournoi, 16 joueurs seront sélectionnés pour faire une équipe qui va représenter la RDC à un autre tournoi, prevu en avril à Dubaï, le  » Dubaï Super Cup ».

Yves Diba Ilunga de VClub va accompagner ces meilleurs joueurs comme coach. Il lui sera associé 4 entraîneurs experts ( éspagnols) qui arrivent déjà ce jeudi 28 mars à Kinshasa.


Comment se fera la détection des meilleurs?

« Le recrutement d’un joueur est basé sur ses qualités d’athlète, sa technique, son intelligence de jeu, sa touche de balle, etc. Tout ça sera pris en compte avec les experts en la matière ensemble. On sera main dans la main pour sortir les meilleurs 16 possible afin de partir à Dubaï non pas pour contempler Dubaï, mais de faire les résultats », explique Yves Diba.

Joueur de V.Club en activité, Yves Diba a déjà un diplôme FIFA C. Il est en plein stage professionnel avec V.Club comme entraîneur et encadre déjà une partie de l’équipe qui reste à Kinshasa lorsque les autres sont en déplacement avec le coach Florent Ibenge et son staff.

L’organisateur, quant à lui, a précisé que tous les retenus après es inscriptions seront mis dans 26 équipes comme les 26 provinces de la RDC et chaque équipe sera nommée au noms d’une province du pays.

Signalons que sur cette liste des joueurs inscrits, 25 sont du quartier Delvaux et n’ont pas payé les frais de participation, comme promis en avance, puisque ce tournoi va se jouer dans leur stade.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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