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Foot : Ben Malango quitte le Raja Casablanca pour le club émirati de Sharjah FC

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Buteur de la coupe de confédération cette saison, Ben Malango s’est engagé officiellement ce mardi 27 juillet avec l’équipe Sharjah FC aux Emirats Arabes Unis pour un montant de 3,5 millions USD. La durée du contrat est de trois saisons.

« Big Ben » quitte la terre marocaine et le club Raja Casablanca avec une bonne impression et des statistiques indéniables.

En effet, l’attaquant congolais a inscrit 32 buts sous le maillot de Raja dans plus de 5.491 minutes jouées.

Après le Congo et le Maroc, les Emirats Arabes Unis sont la troisième destination de l’attaquant congolais de 27 ans qui a, dans son palmarès, deux titres de champion avec Raja CLUB Athletic (Championnat du Maroc en 2020 et vainqueur de la coupe de la confédération africaine en 2021), trois titres avec le TP Mazembe en 2017 et 2019 (Champion de la Linafoot et vainqueur de la coupe de la confédération en 2017).

Sur le plan individuel, Ben Malango a été meilleur buteur du Championnat de RDC 2016-2017 avec 18 réalisations. En 2018, il était deuxième meilleur buteur du championnat avec 17 buts inscrits. Meilleur buteur de la Coupe de la confédération en 2017, 6 buts marqués et 2021avec  6 buts. 2e buteur de la Ligue des champions de la CAF en 2018 avec 7 buts au total. Deux fois nominé par CAF awards pour le prix du meilleur joueur évoluant en Afrique en 2017 et 2018.

Un parcours élogieux, après avoir fait de belles choses en Afrique, Ben Malango est donc prêt à relever le nouveau défi loin du continent noir.

Désiré Rex Owamba/CONGO PROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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