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Fonction Publique : fausses rumeurs d’un détournement d’une subvention des syndicats

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« Il n’existe pas de subventions des syndicalistes à la Fonction publique. C’est une invention et ça fait rire. L’auteur de cette publication s’est fait manipuler s’il n’a pas lui-même inventé ces écrits et c’est très grave », indique le Conseiller en communication de la ministre de la Fonction Publique, Monulphe Bosso, dans une communication faite ce mercredi 22 juillet, dénonçant ainsi les fausses allégations chargées au ministère de la Fonction publique sur un prétendu détournement d’une subvention des syndicats de l’Administration publique.

Cette communication vient après une publication d’un journal local qui avait accusé la ministre de la Fonction Publique, Yollande Ebongo d’avoir détourné ces sommes soit disant destinées à la subvention des syndicats au niveau de la fonction publique. En donnant même les clés de répartition de ces sommes.

Selon, ce conseiller en communication, ces fonds n’existent pas et si ces subventions existent, elles sont inscrites dans quelle Loi de finances et quelle en est la hauteur?, s’interroge-t-il en précisant qu’il existe, par contre des subsides pour les syndicalistes permanents jamais payés depuis plusieurs mois.

«Si ces subventions existent, elles sont inscrites dans quelle Loi de finances et quelle en est la hauteur? Comment peut-on facilement affirmer qu’une ministre s’est substituée au comptable public? Elle se serait donc rendue à la Banque centrale, à la place du comptable public? Comment les caissiers de la Banque centrale auraient pu accepter de payer ces sommes imaginaires à une personne qui n’a pas qualité ».

Monulphe Bosso rappelle également que la ministre Yollande Ebongo travaille durement depuis qu’elle est là pour obtenir ces subsides qui ne sont pas payés depuis 12 mois.

« S’ils veulent parler des subsides, il y a lieu de signaler que c’est un dossier pour lequel la ministre de la Fonction publique se bat depuis son arrivée au gouvernement. Et ça fait environ 12 mois que le paiement de ces subsides ne passe pas. Même quand ils sont payés, ils sont directement perçus par les vrais destinataires », a-t-il conclu.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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