Actualité
FONAREV : Une lueur d’espoir dans l’obscurité des violences faites aux femmes en RDC
La RD Congo a longtemps été le théâtre de souffrances incommensurables, en particulier pour les femmes, victimes de violences inqualifiables, souvent utilisées comme arme de guerre. Dans ce contexte sombre, l’émergence du FONAREV (Fonds National de Réhabilitation des Victimes des Violences) représente un tournant significatif, une réponse institutionnelle à un fléau ignoble.
Ce changement est en grande partie dû à l’engagement indéfectible de Denise Nyakeru Tshisekedi, une femme dont le nom mérite d’être gravé dans les mémoires comme celui d’une pionnière de la lutte contre les violences sexuelles en RDC. La création du FONAREV est le fruit d’un combat acharné, mené avec passion et détermination par Madame Dénise Nyakeru.
Elle n’a pas seulement su identifier un besoin urgent dans la société congolaise, mais a également mobilisé des ressources et des soutiens pour donner vie à cette institution. Le FONAREV se présente comme un refuge pour les victimes, offrant des services de réhabilitation, de soutien psychologique et d’assistance juridique.
En permettant aux survivantes de retrouver dignité et espoir, elle incarne une lueur d’espoir dans un paysage souvent désenchanté. Cependant, la création de cette institution ne doit pas masquer la réalité crue de la situation sur le terrain. La violence à l’égard des femmes et les abus sexuels en temps de guerre demeurent des problèmes omniprésents, ancrés dans un système patriarcal et des conflits armés prolongés.
Célébrer le travail du FONAREV, c’est aussi reconnaître la nécessité d’un engagement collectif pour éradiquer ces violences à la racine. Denise Nyakeru nous rappelle que le changement est possible, mais qu’il nécessite une vigilance constante et une volonté collective de faire avancer les droits des femmes. Ce combat, elle l’a mené contre vents et marées et a obtenu gain de cause.
À l’heure où la RDC s’apprête à commémorer les victimes de la barbarie rwando-ougandaise avec le projet d’ériger un mémorial, il est crucial de prendre conscience que le combat de Dénise Nyakeru est une lutte pour la mémoire et la justice. Ce mémorial ne sera pas seulement un hommage aux victimes, mais également un symbole fort de la résilience des survivants.
Un symbole de l’importance de ne jamais oublier le passé pour mieux construire l’avenir. Le FONAREV, catalysée par le dévouement de Denise Nyakeru, est bien plus qu’une simple institution. Elle est le reflet d’un engagement à transformer la souffrance en espoir et à bâtir une société où chaque femme peut vivre libre de violence.
Il est temps de soutenir ce combat, de donner une voix aux sans-voix et de s’unir pour faire de la RDC un endroit où la dignité humaine est enfin respectée. Reconnaître le travail de Madame Dénise Nyakeru dans l’établissement du FONAREV comme institution appropriée pour permettre la reconstruction des victimes ainsi que leurs familles est une récompense bien plus appréciée que n’importe quel salaire.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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Politique
Les autorités traditionnelles proposent un nouveau cadre de coopération avec le Gouvernement Suminwa pour le rétablissement de la paix en RDC
La Première Ministre Judith Suminwa a reçu en audience, ce jeudi 5 septembre 2024 à la Primature, l’Alliance Nationale des Autorités Traditionnelles du Congo (ANATEC), conduite par son président national Mwami Mwenda Bantu Munongo Godefroid. Au cours de cette audience, les différents problèmes et difficultés que connaissent les conservateurs du pouvoir coutumier en République démocratique du Congo ont été portés à la connaissance de la Cheffe du Gouvernement.
Dans un mémo contenant leurs desiderata et remis à la Première Ministre, cette délégation composée de plus de 14 chefs coutumiers a exprimé son engagement à œuvrer pour la paix dans l’Est du pays et à combattre l’insécurité sur toute l’étendue du territoire national. Les autorités traditionnelles envisagent, par ailleurs, un renforcement de coopération avec le Gouvernement Suminwa.
“Nous avons présenté à la Première Ministre nos desiderata tant au niveau national que provincial. Il y a plusieurs problèmes au pays tant au niveau sécuritaire, de développement que de cohésion nationale. Ce sont des prérogatives constitutionnelles afin de s’assurer que le pays évolue dans la paix et sans tumultes et désordres. Nous contribuons comme chefs coutumiers, mais il y a beaucoup de pesanteurs qui empêchent l’élan de développement. L’insécurité nous dérange au plus haut point que ça soit au niveau du Nord-Kivu ou dans le grand Bandundu. Nous contribuons à la paix comme en soutenant le Wazalendo“, a déclaré Mwami Mwenda Bantu Munongo Godefroid.
Les autorités traditionnelles attendent du Gouvernement un cadre collaboratif où elles peuvent jouer des rôles plus importants pour le développement du pays et le rétablissement de la sécurité.
“Nous demandons à la Cheffe du Gouvernement de nous confier la charge de veiller sur l’évolution des différents travaux du pays. Nous devons faire le suivi du PDL-145T, de l’exploitation minière, de construction des routes dans nos différents territoires. Nous sommes prêts à accompagner le Gouvernement à combattre les forces négatives. Le Président de la République et la Première Ministre ont intérêt à écouter nos propositions pour rétablir la paix au pays“, a soutenu le Secrétaire général de l’ANATEC, Son Altesse Evariste Bekanga Bokuta Botshitshi.
Attentive aux préoccupations soulevées par cette délégation des autorités traditionnelles, la Première Ministre a reçu leur mémorandum et leur a promis de le capitaliser.
CELCOM PRIMATURE
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