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Fohbac: la budgétisation sensible au genre en débat à Brazzaville

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Ouverture à Brazzaville de la 8ème édition du Forum des hauts fonctionnaires du budget des Etats d’Afritac Centre (Fohbac). Les pays membres se réunissent à Brazzaville pour échanger et réfléchir sur la réduction des inégalités dans les budgets de l’Etat.
Placé sous le thème « la budgétisation sensible au genre : réduire les inégalités entre hommes et femmes pour accélérer le développement », ce forum inaugure un partenariat entre Afritac Centre et le bureau sous régional Onu-femme d’une part, le ministère des finances et celui de la promotion de la femme d’autre part.

Au cours de ce forum, il est question de l’approche genre dans la budgétisation à travers les  pays participants.
 « Ce forum aux objectifs si nobles sera sans nul doute un tournant dans l’application des engagements pris au niveau international ou encore des engagements auxquels nos pays ont souscrit dans le cadre du développement humain et la réduction des inégalités notamment aux conventions internationales dûment ratifiées et lier les résolutions des organisations sous-régionales et internationales qui ne cessent d’attirer l’attention sur les défis de la réduction des inégalités des genres et de l’impact positif sur la croissance positive et indispensable du développement humain », a indiqué Cornélie Adou, la directrice de cabinet de la ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement.

Cette dernière a rappelé qu’un effort est fait au Congo afin de réduire ces inégalités entre hommes et femmes. Et qu’il existe depuis 1992, un département ministériel pour mettre en œuvre les résolutions prises au niveau international et assurer leur suivi.

 Henri Loundou, directeur de cabinet du ministre des finances et du budget, a relevé le sens du partenariat ayant permis la tenue de cette rencontre de Brazzaville.
« En effet ce partenariat fera assurément du budget de l’Etat un véritable instrument de réduction des inégalités et impulsera la croissance nécessaire  à l’amélioration du bien-être de nos populations. Les engagements internationaux et nationaux, les méthodes et les procédures qui seront présentés au cours du présent forum permettront d’outiller les professionnels que vous êtes en vue de prise en charge optimale des projets et programme de réduction des inégalités liées aux genres », a déclaré Henri Loundou.

Pendant cinq (5) jours les participants auront à débattre de plusieurs thèmes dont entre autres les Conventions internationales et autres engagements supranationaux sur les inégalités liées au genre ; la réduction des inégalités du genre et développement économique et social ; stratégie nationale sur le genre et plan d’actions : condition d’une budgétisation optimale ; stratégies sectorielles et genre ; la budgétisation sensible au genre : concept, principes et processus ; présentation des réponses aux questionnaires du FMI par pays, etc.

Créé en 2010 à Brazzaville, le Fohbac est un cadre de dialogue et d’échange d’expérience entre les paires de la sous-région investis de responsabilité de mise en œuvre du nouveau cadre institutionnel de gestion des finances publiques tourné vers la gestion axée sur les résultats.
 Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/Correspondant à Brazzaville

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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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