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Félix Tshisekedi scandalisé par les massacres de Djugu

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« Je suis scandalisé par les derniers massacres perpétrés à Djugu », peut-on lire au site du présidence de la République ce 18 juin à propos du massacre de Djugu où l’on a compté plus de 100 morts.

Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, a déclaré ce mardi 18 juin dans le twitter officiel de la présidence qu’il était scandalisé par les derniers massacres perpétrés à Djugu.

« Je ne menagerai aucun effort pour venir à bout de ces tueries et instaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie du pays », a dit le président de la Rdc.

Félix Tshisekedi, a présenté ses condoléances aux familles éprouvées.

Rappelons que selon la société civile, déjà plus de 140 corps ont été découverts dans plusieurs localités dans le territoire de Djugu dans la province de l’Ituri.

TMB/ CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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