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FEBACO : Fofo Konzi et Pili Pili contestent la réélection de Bony Mwawatadi !

Reconduit le 26 octobre dernier à la tête de la Fédération de basket-ball du Congo( FEBACO), au cours des élections organisées au siège du Comité olympique congolais, Boniface Mwawatadi est déjà contesté par ses challengers, alors qu’il avait battu, sur le fil, son poursuivant direct Fofo Konzi ( 20 voix contre 19).
Selon ses challengers, Fofo Konzi et Pili Pili, ces élections ont été émaillées de beaucoup d’ irrégularités. Il s’agit notamment de la non publication de la liste des électeurs 48 heures avant le scrutin, mais également l’ajout des électeurs le même jour de vote.
« 5 électeurs ont été ajoutés à la main à l’insu des challengers. Parmi les 5, 4 sont de la famille biologique de Mwawatadi », s’est plaint Fofo Konzi. Ce dernier exige un deuxième tour puisque, selon lui, ces élections n’étaient organisées par les normes.
« Les statuts disent qu’il faut avoir 50+1 pour remporter les élections. Nous sommes 42 votants. En principe, la moitié c’est 21 voix. Celui qui a été proclamé vainqueur compte 20 voix et moi 19. Il n’a pas gagné. On doit organiser un deuxième tour », réclame-t-il.
« Nous allons utiliser tout ce que nous avons comme moyens juridiques pour que les élections soient recommencées », a lâché Fofo Konzi.
De son côté, Pili Pili qui n’avait récolté que trois voix au cours des élections exige l’annulation pure et simple du scrutin.
«Les élections doivent être annulées pour qu’on procède au véritable scrutin. Il y a plusieurs irrégularités constatées », a-t-il fait savoir à la presse.
Ainsi, le tandem Fofo Konzi et Pili Pili demande l’implication du Comité olympique congolais et du secrétaire général des Sports afin de trancher et réorganiser des élections.
Signalons que ces élections n’étaient pas arrivées à son terme, suite à une incompréhension générale entre les challengers.
CONGOPROFOND. NET
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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.
Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.
La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.
Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.
Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET