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FCC : Constant Mutamba, Âgée Matembo et consorts exclus !
La conférence des présidents du Front Commun pour le Congo( FCC) annonce l’exclusion des Constant Mutamba, Âgée Matembo et consorts, signataires d’une déclaration portant dissolution de la cellule de crise de cette famille politique.
C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué officiel de cette plateforme rendu public ce mardi 02 novembre 2021.
Le FCC se réserve les droits de saisir la justice pour faux et usage de faux.
“Quant aux plaisantins de mauvais goût qui, depuis hier, prétendent engager la conférence des présidents du FCC, alors qu’à l’exception d’un seul, ils n’en ont jamais été membres et n’ont, depuis lors, participé à aucune réunion ou activité du FCC. Et pour ce que nul n’en ignore, la conférence des présidents décidé officiellement de leur exclusion du FCC. Le FCC se réserve le droit, le cas échéant, de faire traduire en justice ces usurpateurs pour faux”, souligne le communiqué signé par les présidents des différents partis et regroupements politiques.
“Le FCC en profite pour annoncer officiellement qu’il n’est pas non plus concerné par l’élection programmée de nouveaux gouverneurs de province et qu’il ne présentera donc de candidat à aucune de ces élections”. C’est en ces mots que la famille politique de Joseph Kabila a donné sa position sur la prochaine élection des gouverneurs.
Au sujet de l’enterrinement des animateurs de la CENI, le FCC dénonce le passage en force de l’Assemblée nationale.
“Le FCC condamne, sans réserve, l’enterrinement chaotique et irrégulier de l’équipe Kadima par l’assemblée nationale et son investiture par la République. Le FCC réaffirme qu’en l’absence d’un consensus entre parties prenantes, et singulièrement entre les confessions religieuses, en ce qui concerne la présidence de la CENI, il ne reconnaît pas l’équipe Kadima et n’y déléguera aucun représentant. Toute affirmation contraire ne sera qu’une supercherie de plus de la part d’un pouvoir insensible aux aspirations et souffrances du peuple, avec la complicité de personnes sans mandat, dans représentation à l’assemblée nationale et sans assise politique sur terrain”, souligne le communiqué.
L’insécurité est grandissante dans la partie Est de la République…
Sur le plan sécuritaire, le FCC déplore, une fois de plus, l’insécurité grandissante et prolongée qui se confond à une situation de guerre permanente dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud Kivu.
La famille politique de Joseph Kabila dénonce l’inefficacité de mesures de mise en œuvre de l’état de de siège dans les provinces concernées par cette mesure et demande, avec insistance, au gouvernement de tout faire pour mettre fin aux attaques des groupes armés dirigées contre les populations civiles et assurer la protection de celles-ci, ainsi que de leurs biens.
Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”
Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.
Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée
Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.
Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.
“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”
La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.
“Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.
Une mise au point dans un contexte délicat
Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.
Une parole rare, un signal fort
Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.
Tchèques Bukasa
