Les torchons semblent brûler entre le Front Commun pour le Congo( FCC) et le Cap pour le changement (CACH), les deux principales plateformes en partenariat dans le microcosme politique de la RDC.

Au cours d’une intervention publique, un des leaders des “parlementaires débout” de l’UDPS, Fils Mukoko, a fustigé l’autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC) Joseph Kabila qu’il accuse d’être responsable du blocage observé dans la marche du pays.

Pour Mukoko, Joseph Kabila est un “gourmand politique” qui ne lui fait pas peur. Ainsi, accuse-t-il, l’autorité morale du FCC, en complicité avec des cadres véreux de l’UDPS, de concocter un plan de déstabilisation de l’actuel parti présidentiel qu’ils veulent transformer en Palu/ bis.

Mécontents de cette sortie médiatique, les “Bérets Rouges” du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sont sortis de leur tanière pour retorquer de la manière la plus menaçante aux propos de Fils Mukoko.

En somme, ils ont promis d’étaler à nue l’accord qui lie le CACH de Félix Tshisekedi et le FCC de Joseph Kabila.

Fidèles à leur vision de ” coup sur coup”, les jeunes du PPRD dits “gardiens de la révolution” ont promis par ailleurs de saisir la Cour Constitutionnelle sur fond d’erreur matérielle pour invalider le président de la République élu, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. ” Nous allons brandir les preuves en notre possession…”, a menacé un des leaders des Bérets Rouges.

Ceux-ci annoncent, cependant, une marche ce lundi 22 juillet qui va partir de la place Échangeur de Limete jusqu’au Palais du Peuple pour dissuader le plan de conspiration de l’élection du bureau définitif du Sénat.

Il convient de souligner qu’aucun cadre de ces deux camps n’a entériné officiellement ces propos qui indignent l’opinion publique par leurs caractères indécents et légers. Même s’ils affirment se lasser de cette union, les acolytes de tous bords, partisans d’un éventuel divorce, préfèrent écumer les réseaux sociaux et faire des déclarations pompeuses sans lendemain, au lieu de mener des actions auprès des dirigeants de leurs plateformes pour qu’ils prennent des solutions idoines à leurs préoccupations. Cela épargnerait une théâtralisation de la vie politique à faire consommer à la population déjà meurtrie.

Jean-Eude’s Miense/CONGOPROFOND.NET