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FC Renaissance: la disette se prolonge, la tête de Mukuna réclamée !
Muselé, puis crucifié par Mazembe (6-0), le club Orange kinois a enchaîné un troisième match d’affilé sans gagner ni marquer. Soit près de 5 heures d’inefficacité (8 buts encaissés en trois sortie). Ainsi, la crise persiste au sein de cette équipe dirigée par l' »homme » de Dieu, l’évêque Pascal Mukuna.
Sous un soleil doux au stade des Martyrs de la pentecôte, le FC Renaissance a prolongé sa disette lors de cette 4e journée de la Ligue nationale de football(Linafoot) ce samedi 06 octobre 2018.
Dominés de bout en bout par les corbeaux lushois, les Rennais ont été renvoyés aux études par cette équipe Englebertoise (Zola 7e, Elia 27e, Moleka 32e , Malango 56e et 88e , Issama 90e) ont été les buteurs de Mazembe.
Une victoire anedoctique

Certes, Mazembe a marqué et gagné contre Renaissance, mais ce n’est pas réellement l’exploit de l’année. Mihayo et sa bande ont du mérite d’avoir été appliqués et sérieux dans ce match, alors qu’ils sortaient d’une période un peu difficile après leur élimination en Ligue des champions africaine par Primeiro D’Agosto.
Quant au FC Renaissance, il s’est incliné pour la première fois sur un tel résultat depuis sa création en 2014. Ni V.Club ni DCMP, moins encore Dragon ou toute autre équipe n’avait réussi à humilier autant les « bana Fibo ». Une bouchée de 6 buts à rien…
La crise persiste, la tête de Mukuna réclamée
La crise dans la famille vert-blanc-orange continue. Une sale image pour cette équipe populaire de la capitale qui draine des milliers de supporters sur les gradins des stades de Kinshasa.
Pendant que leur équipe souffrait le martyr devant Mazembe, dans les gradins les supporters ne chantaient que pour le départ de leur président fondateur alors qu’il vient d’être réélu.
L’on se souvient que ce comité que dirige le pasteur de l’église de l’ACK, Pascal Mukuna, avait écarté, le 09 août 2018 au cours d’une assemblée, deux autres co-fondateurs, Antoine Musanganya et l’ex président de l’assemblée provinciale de Kinshasa, Roger Nsingi. Ce conflit de leadership avait déjà atteint des proportions très inquiétantes et voilà le résultat.( deux défaites et un match nul en trois sortis)
L’Evêque Pascal Mukuna reprochait à Antoine Musanganya et Roger Nsingi d’être inactifs au sein de l’équipe. Ces deux dirigeants membres co-fondateurs de Renaissance du Congo, dit-il, n’étaient pas en ordre de leurs cotisations depuis plusieurs mois.
Face à ces accusations, l’ancien président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Roger Nsingi, avait promis d’aller avec Mukuna jusqu’à la justice des sports.
L’Evêque Pascal Mukuna, quant à lui, est accusé par de nombreux sportifs de mauvaise gestion et de vouloir s’approprier l’équipe qui, à sa fondation, revenait aux supporteurs.
La famille orange est appelée à l’unité pour sauver cette équipe qui a encore à donner dans différents stades du pays.
Un journaliste sportif a même déclaré sur son compte Facebook, qu’il ne pardonnerait pas « ceux qui n’ont pas pu capitaliser l’engouement que suscitait ce club ».
Wait and see !!!
JFL/CONGOPROFOND.NET
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« Les richesses de nos sous-sols doivent cesser d’alimenter la guerre » (Floribert Anzuluni)
À l’ouverture de la neuvième réunion des ministres en charge des Mines de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le ministre de l’Intégration régionale, Floribert Anzuluni, a lancé un appel en faveur d’une gestion responsable des ressources naturelles. Dans son discours prononcé à Kinshasa, il a insisté sur la transformation des richesses minières en moteur de stabilité et de développement, et non en source de conflit.
Le ministre a salué la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, futur président en exercice de la CIRGL, qui ambitionne de faire des minerais un levier de prospérité pour les populations locales. Il a rappelé que la région des Grands Lacs, bien que riche en ressources, reste prisonnière du « paradoxe de l’abondance » : un espace où l’or, le coltan et l’étain, censés nourrir le progrès, continuent de financer la violence et la misère.
Floribert Anzuluni a plaidé pour un renforcement urgent des mécanismes régionaux de certification et de traçabilité, afin de couper les circuits de contrebande qui profitent aux groupes armés. Pour lui, « la souveraineté des États sur leurs ressources naturelles doit être défendue avec rigueur », en s’appuyant sur le protocole de la CIRGL contre l’exploitation illégale, signé il y a près de deux décennies.
Clôturant son intervention, le ministre a invité les pays membres à travailler main dans la main pour transformer les minerais en un véritable ciment d’intégration économique régionale. « Si nos ressources servent la paix, alors la région des Grands Lacs deviendra enfin le cœur battant du développement africain », a-t-il conclu sous les applaudissements.
Dorcas Mwavita
