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FC Renaissance : la crise persiste, comité et supportes se séparent en queue de poisson

Depuis la raclée du TP Mazembe (0-6), le samedi 06 octobre dernier au stade des Martyrs de la pentecôte, la crise au sein du football club Renaissance du Congo s’est accentuée.
Suite aux pressions qui viennent de partout, les « Jamais sans vous », comités des verts-blancs-oranges que dirige l’évêque Pascal Mukuna, ont convoqué une réunion d’urgence ce lundi 08 octobre à la permanence de l’équipe située à Bandalungwa pour tirer les choses au clair.
Malheureusement, la réunion s’est achevée en queue de poisson, dans un brouhaha indescriptible.
En effet, furieux contre leur président, les « Jamais sans vous » ont refusé toute discussion avec le leadership de l’équipe. L’incompréhension totale qui s’est installée n’a pas permis la poursuite de la réunion.
« J’ai entendu au stade une chanson où vous m’injuriez. Qu’est-ce que je pouvais faire que je n’ai pas fait? J’ai sorti mon argent pour acheter des joueurs. J’ai abandonné tous mes projets pour acheter des joueurs! Ce n’est pas moi qui ai fait le recrutement, je n’ai pas participé aux choix des joueurs. Tout les joueurs sont arrivés par demande de l’entraîneur… », a déclaré Pascal Mukuna au début de cette réunion avec les supporters.
Quelle suite après trois matches ratés? À cette question du patron de l’équipe, quelques supporters ont réagi :
« C’est une grande occasion que je cherchai depuis longtemps pour vous rencontrer… Les gens qui tuent cette équipe sont au nombre de trois. Il s’agit de Bruno Nsiamina, président de la grande commission des supporters, Trésor Mukuna dit « Le Valable » ( fils de l’évêque Mukuna NDLR…) et Tshimungu ( un proche de l’homme de Dieu)… Notre équipe est à un monde spirituel. Tshimungu a la clé pour ouvrir cette équipe », a déclaré un supporter.
Un autre, par contre, a indiqué que l’heure n’est pas à la division, plutôt au rassemblement pour la bonne marche de l’équipe.
Revenant à la charge, l’évêque Pascal Mukuna demande aux supporters: « Que voulez-vous en définitive? Le départ de l’entraîneur ? ( l’actuel entraîneur étant Chico Mukeba, NDLR) »
En guise de réponse, des voix se sont levées pour exiger plutôt la propre démission du président. « Vous devez partir ! Nous ne sommes pas venus pour l’entraîneur, mais pour la bonne marche de notre équipe! « .
Un nouveau quiproquo a dominé cette réunion qui ne pouvait plus continuer.
Il sied de rappeler que peu avant cette rencontre, le président de la grande commission d’encadrement, Bruno Nsiamina, avait rendu le tablier. Un geste qui traduit, selon les sportifs avertis, un niveau élevé de dissension en interne.
Wait and see !
JFL/CONGOPROFOND.NET
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Affaire « Mwangachuchu » : La synergie « Union fait la Force » appelle F. Tshisekedi à y réserver un œil particulier

La Synergie de mouvements citoyens,ONG et associations des Droits de l’homme a dénoncé les conditions inhumaines de détention du député national Édouard Mwangachuchu au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 20 mars à Kinshasa.
Ces organisations citoyens déplorent la violation grave des droits et libertés fondamentaux de cet élu du peuple,
le vice de procédure, la manipulation, l’instrumentalisation et la politisation dudit dossier.
A en croire, Hilaire Ngedi, coordonnateur national de ce collectif dénommé « Union fait la force », le député Édouard Mwangachuchu a été arrêté à son domicile situé dans la commune de la Gombe et déféré à la prison centrale de Makala dans la nuit du 01er mars. Le septuagénaire est interpellé pour complicité avec des groupes terroristes dans l’est de la RDC.
Suite à ces accusations, poursuit-il, plusieurs autres personnes ont été interpellées et sont portées disparues. Il s’agit, entre autres, du bâtonnier Samane Chico Joseph, Faustin Karongire (Gardien), Justin Ngiruwonsanga (Sécurité),
Jean Mukunzi (Garde), Roger
Rwabaneza Rudacogora (Surveillant D2) et Justin Nsabimana (Hygiène).
Pour le collectif, l’affaire devrait être gérée tout d’abord par les renseignements avant une précipitation sur son arrestation. » La justice s’est basée sur des rumeurs des réseaux sociaux pour procéder à l’arrestation de l’élu du Nord-Kivu alors qu’il bénéficie de la présomption d’innocence et de ses immunités parlementaires », martèle le coordonnateur de cette structure.
Puis de s’interroger : » Comment peut-on l’arrêter tard la nuit à 01 heure et faire une perquisition le matin à 10h36 ? Nous vivons la violation des droits de l’homme et le sabotage de l’Etat de droit prôné par le chef de l’État… »
Pour lui, Mwangachuchu est un homme honnête ayant prouvé, à travers l’histoire de sa carrière politique, les valeurs républicaines et patriotiques en nitiatiant des actions contre le M23.
Tout en pointant un doigt accusateur sur l’actuel responsable des services de renseignements du Nord-Kivu, Sylvain Sakaji Tshikomba, ce collectif demande au Chef de l’État de réserver un œil particulier à ce dossier au nom de la cohésion nationale qu’il a toujours prônée.
MD
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