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Fayulu tacle Katumbi: « Accepter le poste de Porte-parole de l’opposition, c’est accepter que Tshisekedi a gagné la présidentielle »

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Les violons semblent ne plus s’accorder entre Moïse Katumbi, président de « Ensemble pour le Changement » et Martin Fayulu, président de la « Dynamique pour la Vérité des Urnes », à propos du poste de porte-parole de l’opposition.

Ce samedi 26 octobre au cours du dîner-débat organisé par Martin Fayulu à l’hôtel Hayatt Regency à Paris, Martin Fayulu a déclaré ceci à propos du poste du porte-parole de l’opposition:

« Aller se complaire pourquoi ? Parce qu’on va payer le Porte-parole ?
Parce que vous voulez accepter que Tshisekedi était élu ?
Accepter le poste de Porte-parole de l’opposition, c’est accepter que Tshisekedi a gagné l’élection présidentielle.
Est-ce qu’il avait gagné ? NON. »

Et d’ajouter:

« Accepter le poste de Porte-parole sachant que FAYULU n’est pas là dedans, veut dire réduire l’influence de Martin Fayulu.
Mais ils n’arriveront pas. »

Pour plusieurs observateurs, il s’agit là d’une réponse telle d’une iranienne émancipée, pas du tout voilée, contre Moïse Katumbi qui déclarait ce même samedi lors de son safari à Goma:

« Au sujet de l’opposition, beaucoup de gens vous mentent. N’est-ce pas que nous avons des députés au Parlement ? Si tu dis que tu n’es pas de l’opposition, il faut retirer tes députés de l’Assemblée nationale. Je ne vous dis que la vérité, » a-t-il affirmé face à la population dans un meeting.

Des propos qui manifestement prouvent que les deux politiciens, tous deux membres de la coalition Lamuka, n’émettent plus sur la même longueur d’onde.

Joseph Kabila aurait-il proposé un deal à Monsieur Fayulu avant la publication des résultats de la Présidentielle ?

Ce dernier réponds avec un non catégorique:

« Monsieur Kabila ne m’a pas proposé aucun deal, Non.
De toute façon moi, je ne peux en aucun cas accepter un deal qui va à l’encontre de la population, » a-t-il déclaré.

À propos du prétendu massacre des Balubas dans le Bandundu, Martin Fayulu réfutent ces accusations.

« Apres la publication des résultats de la présidentielle, nous sommes partis moi et le Premier ministre honoraire Muzito à Kikwit. 17 familles sont venus nous voir. 17 familles qui ont perdu leurs frères et sœurs.
PAS UN SEUL MULUBA. Je ne comprends pas ce que FÉLIX raconte ?
Nous avons invité les réfugiés et ils ont fait des témoignages.
Ça c’est un piège. Kabila est entrain de piéger Félix comme Mobutu avait piégé Kyungu.
Dieu merci, surtout que les gens ont compris. On est entrain de distraire le Peuple.
Le vrai problème c’est la LÉGITIMITÉ, LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE.
Donnez le pouvoir à ceux à qui le Peuple a donné le Pouvoir, c’est ça le vrai problème, » a-t-il déclaré dans son speech.

Notons que les Parisiens ont déboursé chacun 100 Euros pour écouter le candidat malheureux à l’élection du 30 décembre 2018.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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