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FARDC : Cette 11è puissance militaire africaine qui devrait douter ?

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Comme cela arrive souvent dans ce pays, les crises sont l’occasion pour certains de nos compatriotes de se mettre en valeur avec des propositions et analyses inédites.

Le cas de cette analyse qui fait feu de tout bois sur les réseaux sociaux. Son auteur se pose la question de savoir si, à la faveur des accrochages qui se déroulent dans l’Est de la RDC et au regard du rapport des forces en présence sur le terrain, la RDC bien que classée 11è puissance militaire en Afrique, pourrait s’hasarder à faire la guerre.

La question oublie, ou fait semblant d’oublier que la RDC n’a déclaré la guerre à personne.

Combattre une rébellion désormais passée au statut de groupe terroriste n’est pas non plus faire la guerre à un autre pays, à moins que ce dernier confirme que c’est bien lui qui se cache derrière cette prétendue rébellion. Ce qui devrait entraîner une condamnation unanime de la communauté internationale.

Pour le reste, rébellion ou pas, le conflit quelle que soit sa nature devrait pousser la RDC à assumer son statut de 11è puissance militaire africaine avec l’appui de tous les instruments que cela implique. En d’autres termes, si la 11è puissance militaire africaine ne devait pas assumer son statut, que feraient la 10è ou la 12è si elles devaient être confrontées au même cas que la RDC ? Douteraient-elles jusqu’à l’humiliation ou assumeraient-elles, y compris en activant les alliances régionales ou internationales pour mettre fin à la menace ?

Au-delà de la puissance matérielle, financière et technologique, force est de se rendre ainsi à l’évidence que la guerre est en effet une affaire de ressources morales, de volonté, de courage, d’audace et d’imagination. Sans ces ressources morales en effet, l’Ukraine n’aurait pas fait démentir la Russie qui avait escompté une « opération spéciale » de trois jours et qui se trouve aujourd’hui, quatre mois après, embourbée au point de revoir ses ambitions pour les limiter au contrôle du Donbass.

Par ailleurs, sans les ressources morales, David n’aurait pas triomphé des Philistins après les avoir entraînés sur un terrain où sa technique du berger et du chasseur lui donnait un avantage indiscutable !

Enfin, passerons sur le fait qu’en dépit de la gangrène de l’infiltration qui mine l’armée congolaise de l’intérieur, les Fardc sont en train de monter en puissance, avec de nouvelles unités, notamment celles de la Garde présidentielle qui avait fait une démonstration de force, en avril dernier, sur certaines rues de la capitale.

Déjà à l’époque, c’était pour répondre aux déclarations d’un certain Paul Kagamé se disant prêt à aller régler ses problèmes sur le territoire de son voisin. Les mêmes unités, cette fois motorisées, ont été aperçues la semaine dernière dans les rues de Goma avec l’accompagnement d’une population enthousiaste.

Bref, le paradigme est en train de changer et de démontrer que les autorités congolaises ne sont pas aussi bêtes que continuent de le croire les dirigeants rwandais. Dans le silence, un noyau a été formé et se tient désormais prêt.

Enfin, élément capital, il y a lieu de compter avec les réactions unanimes de la population, de l’Est à l’Ouest, et du Nord au Sud, au profit d’une mobilisation qui risque de surprendre, au-delà des clivages politiques. C’est l’élément démographique qui risque d’être déterminant en cas de conflit entre les deux pays. Il suffira qu’avec des houes, des machettes, des bêches et des pelles, un million des Congolais décident – car trop c’est trop – de traverser pour aller mourir au Rwanda afin de laver une fois pour toutes l’humiliation dans laquelle leur pays vit pour se faire prendre au sérieux.

Face à cette démonstration de force qui n’est pas qu’une hypothèse d’école, nul doute que Paul Kagamé va devoir reconsidérer ses calculs. Aux autorités congolaises de prendre acte de ce changement, sans plus jamais plus jamais se vautrer dans une confiance aveugle à Kigali et à ses envoyés spéciaux. Trahi une fois, cela suffit. La deuxième fois risque d’être mortelle.

Mutshoko Wa Tshakabidi/L’Horizon


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Campagne de civisme patriotique : Les élèves d’ASCITECH appelés à la conscience citoyenne

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La sous-division Ngaliema 3 et la hiérarchie locale de l’éducation nationale ont organisé, le mercredi dernier, une campagne de civisme patriotique à l’Académie des Sciences et Technologies (ASCITECH). L’événement, placé sous le signe du patriotisme et du civisme conscient, a réuni élèves, enseignants et autorités éducatives autour d’un objectif commun : raviver la flamme patriotique dans le cœur des apprenants.

Un engagement fort pour la jeunesse

Dans un contexte où les valeurs citoyennes tendent parfois à s’éroder, cette initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale chez les élèves. À travers une approche éducative et interactive, les organisateurs ont tenu à rappeler l’importance du civisme dans la construction d’une société harmonieuse et prospère.

Le directeur de la sous-division Ngaliema 3 a insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux responsabilités qui incombent à chaque citoyen. « Nous devons inculquer aux élèves l’amour de la patrie et le respect des institutions, car ils sont les piliers de la nation de demain », a-t-il déclaré.

Le serment du citoyen au cœur des échanges

Le moment clé de cette journée a été l’analyse approfondie du serment du citoyen. Ce texte, symbole d’engagement et de responsabilité, a été décortiqué phrase par phrase afin d’en extraire toute la portée et d’aider les élèves à en saisir le sens profond.

Les différents intervenants ont mis en lumière les principes fondamentaux du civisme : le respect des lois, la solidarité, la protection des biens publics et la participation active au développement du pays. « Être citoyen, ce n’est pas seulement bénéficier des droits, c’est aussi remplir ses devoirs avec conscience », a souligné un enseignant.

Un impact durable espéré

Les élèves présents ont vivement réagi aux discussions, posant des questions et partageant leurs propres réflexions sur le patriotisme. Certains ont exprimé leur désir d’appliquer ces principes au quotidien, notamment en respectant davantage les règles scolaires et en s’engageant dans des initiatives communautaires.

À la clôture de l’événement, les organisateurs ont appelé à une poursuite de ces sensibilisations dans toutes les écoles de la sous-division. « Ce n’est qu’un début, et nous comptons sur vous pour être des ambassadeurs du civisme dans vos établissements », a conclu un responsable de l’éducation nationale.

Avec cette campagne, la sous-division Ngaliema 3 et ASCITECH espèrent bâtir une jeunesse consciente, engagée et fière de son identité nationale. Une initiative qui, sans nul doute, marquera les esprits et contribuera à forger des citoyens responsables pour l’avenir du pays.

Patrick ONGWAL

Directeur secondaire et humanités/ASCITECH


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