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F. Tshisekedi-V. Kamhere formels : « Avec ou sans la machine à voter, nous irons aux élections ! »

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Des milliers de Kinois ont bravé la pluie, ce mardi 27 novembre 2018, pour accueillir le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Félix Tshisekedi et celui de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, qui ont regagné Kinshasa après un long séjour politique à l’extérieur du pays.

Ces deux leaders ont été accueillis au tarmac de l’aéroport de Ndjili par les secrétaires généraux de leurs partis respectifs, Jean-Marc Kabund et Baudouin Mayo.

Interrogés par les journalistes à l’aéroport international de N’djili, ces deux nouveaux alliés politiques, tous candidats à la présidentielle du 23 décembre prochain, ont réaffirmé leur volonté de mettre en application l’accord de Nairobi, faisant de Félix Tshisekedi le candidat commun de leur coalition. Objectif ultime: gagner la bataille de l’alternance au sommet de l’État.

Au sujet de la machine à voter, Félix Tshisekedi réaffirmé l’option prise par son parti d’aller aux élections avec ou sans machine à voter. Il a insisté, par contre, sur la surveillance électorale.  » Nous allons placer des témoins dans tous les bureaux de vote », a-t-il annoncé.

Quant à Vital Kamerhe, il a rejoint le point de vue de son allié Félix Tshisekedi, soutenant même que la coalition « Fatshivi » ira aux élections avec ou sans la machine à voter.

Il faut noter que
Félix Tshisekedi a souligné que la coalition est ouverte à d’autres partis afin de travailler en synergie contre la fraude.  » Nous appelons les Congolais à s’inspirer du peuple gambien pour obtenir la vérité des urnes lors du scrutin du 23 décembre », a déclaré le tandem Fatshi-VK.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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