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F. Tshisekedi pour le paiement rapide de l’OICC pour faciliter l’élection d’un compatriote au poste de Secrétaire Général
Au cours de la 48e réunion du conseil des ministres, tenue ce vendredi 11 septembre par vidéo-conférence, le Paiement des cotisations de la RDC à l’Organisation interafricaine de Café et Cacao( OICC) a fait l’objet de l’un des points de communication du Chef de l’État.
Lors d’une précédente réunion du Conseil des ministres, le Président de la République avait rappelé la nécessité de payer les cotisations de notre pays dans les différentes organisations internationales dans lesquelles celui-ci participe.
Tout en encourageant l’effort qui est entrain d’être fait dans ce sens, le président de la République a déploré le fait qu’aucun paiement des arriérés de cotisations n’a été fait au profit de cette organisation jusqu’à ce jour.
Aussi, sur instruction du Chef de l’Etat, le Conseil des ministres a demandé au ministre des Finances de parer au plus pressé à cette situation, pour faciliter l’élection d’un compatriote au poste de Secrétaire Général de cette Organisation internationale.
L’Organisation Internationale du Café (OIC) est une instance intergouvernementale qui, en qualité de porte-parole des pays producteurs et des pays consommateurs, exerce un rôle déterminant dans la canalisation de la Coopération Internationale entre les Consommateurs et les Producteurs et l’élaboration des solutions politiques et des orientations en matière de café.
L’OIC a été établie en 1963 lors du premier Accord International sur le Café (ICA). Cette organisation a publié le 28 septembre 2007 à Londres, un nouvel Accord sur le Café, septième accord depuis sa création, conclu par les 77 Membres réunis.
Thierry Mfundu/CONGOPROFOND.NET
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« Les richesses de nos sous-sols doivent cesser d’alimenter la guerre » (Floribert Anzuluni)
À l’ouverture de la neuvième réunion des ministres en charge des Mines de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le ministre de l’Intégration régionale, Floribert Anzuluni, a lancé un appel en faveur d’une gestion responsable des ressources naturelles. Dans son discours prononcé à Kinshasa, il a insisté sur la transformation des richesses minières en moteur de stabilité et de développement, et non en source de conflit.
Le ministre a salué la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, futur président en exercice de la CIRGL, qui ambitionne de faire des minerais un levier de prospérité pour les populations locales. Il a rappelé que la région des Grands Lacs, bien que riche en ressources, reste prisonnière du « paradoxe de l’abondance » : un espace où l’or, le coltan et l’étain, censés nourrir le progrès, continuent de financer la violence et la misère.
Floribert Anzuluni a plaidé pour un renforcement urgent des mécanismes régionaux de certification et de traçabilité, afin de couper les circuits de contrebande qui profitent aux groupes armés. Pour lui, « la souveraineté des États sur leurs ressources naturelles doit être défendue avec rigueur », en s’appuyant sur le protocole de la CIRGL contre l’exploitation illégale, signé il y a près de deux décennies.
Clôturant son intervention, le ministre a invité les pays membres à travailler main dans la main pour transformer les minerais en un véritable ciment d’intégration économique régionale. « Si nos ressources servent la paix, alors la région des Grands Lacs deviendra enfin le cœur battant du développement africain », a-t-il conclu sous les applaudissements.
Dorcas Mwavita
