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Excellentia : 2 boursiers en provenance de L’shi et Beni déjà en France 

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Mbuyu Mwacha Sephora (94%) qui vient de Lubumbashi dans le Haut-Katanga et Mathe Semengo Sadock (85%) qui vient de Beni au Nord-Kivu, font désormais partie des boursiers « Excellentia Internationaux » de la deuxième édition inscrits dans l’hexagone.

Ils ont été admis au Campus the Land pour 5 années d’études universitaires. La spécificité des filières qu’ils ont choisies explique ce départ différé de près d’un mois.

Comme le gros du groupe, ces néo boursiers ont pris le régulier d’air France le dimanche dernier pour rejoindre l’université qui les a inscrits.

Ils ont été acceuillis à Paris par une équipe d’accompagnement de la FDNT qui s’est chargé de les conduire à Rennes où ils vont poser les valises pour les 5 prochaines années d’études universitaires.

La FDNT est fière de voir ces deux jeunes congolais aujourd’hui récompensés. En effet ils ont travaillé durs, dans des conditions loin d’être évidentes,notamment pour Mathé qui a fait toute sa scolarité dans la ville de Béni en proie à  l’insécurité depuis plusieurs années.

Il est l’exemple de courage et de résilience chez les jeunes de cette partie du pays.

Avec ce ième départ  le programme EXCELLENTIA désormais  40 boursiers internationaux (France, USA et Maroc) et 132 boursiers locaux répartis dans diverses universités de la Rdc.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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