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État de siège : l’Assemblée nationale a voté sa 6ème prolongation

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Les députés nationaux ont voté, mardi au Palais du peuple, pour la 6ème prorogation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri, afin de permettre aux Forces armées de la RDC (FARDC) de poursuivre le démantèlement des groupes rebelles et terroristes qui sèment terreur et désolation dans la partie Est du pays.

334 députés sur les 335 présents à la plénière dirigée par le président de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso Nkodia, ont dit oui à cette prorogation de l’état de siège, tandis qu’un seul s’est abstenu.
Ce texte de loi étant approuvé, il sera transmis au sénat pour une seconde lecture, rapporte l’ACP.

Ce vote est intervenu après une mission d’évaluation de l’état de siège par l’Assemblée nationale à travers sa commission Défense et Sécurité. «Consciente de nombreux défis à relever et soucieuse d’apporter sa contribution à la réussite de l’état de siège, l’Assemblée nationale a initié, à travers sa commission Défense et sécurité, une évaluation à mi parcourus de l’état de siège… Cette prorogation permettra aux FARDC de poursuivre les actions de rétablissement de la paix et de la sécurité dans les provinces concernées », peut-on lire dans l’exposé des motifs de la loi votée.

Le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait, par une ordonnance du 3 mai 2021, proclamé l’état de siège sur une partie du territoire national, afin de répondre à l’impératif de la paix et de la sécurité longtemps recherchées dans la partie Est de la RDC, en proie à des violences innombrables depuis plus de deux décennies, rappelle-t-on.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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