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ESU : Thomas Luhaka privé du bifteck !

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Sur décision du Premier ministre, le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ne peut plus percevoir la rétrocession des quotités de frais d’inspection et de minerval habituellement payés par les étudiants.

Pratique autrefois vilipendée par plusieurs voix, cette retrocession est aujourd’hui bannie par le chef du gouvernement, Sylvestre Ilunga Ilukamba, qui a déploré la martyrisation des universités et instituts supérieurs. Cette bonne nouvelle a été accueillie avec satisfaction par les principaux bénéficiaires, les étudiants qui devraient reprendre le chemin des cours depuis le mardi 15 octobre dernier.

En effet, convient-il de rappeler, ces institutions d’enseignement étaient obligés fe retroceder au ministère des quotités prélevées sur les frais d’inscription et le minerval payés par les étudiants. ” Cette situation impacte négativement le fonctionnement de ces établissements d’enseignement ainsi que les conditions sociales du personnel enseignant et d’études des étudiants”, a martelé le chef du gouvernement.

Pour plusieurs observateurs, l’interdiction de cette pratique à dater de l’année académique 2019-2020, est un coup dur pour le ministre Luhaka qui ne pourrait profiter de cette manne jadis savourée avec délectation par ses prédécesseurs.

Notons que cette situation de rétrocession dommageable pour l’enseignement national est exclusivement interdite au ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ainsi qu’à ses entités, excepté au Fonds de Promotion de l’Éducation Nationale.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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